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Amour

Devenir un modèle solaire

by Henriette Dufeu 24 mars 2021

Le soleil est une source illimitée d’énergie et présentement, dans le monde, grâce à des centrales solaires thermiques et photovoltaïques, nous emmagasinons et transformons cette énergie pour produire de la chaleur, du froid et de l’électricité. Si nous avons compris l’importance des rayons du soleil comme source d’énergie renouvelable, pourquoi ne pas l’utiliser comme ressource, comme modèle dans la pratique spirituelle.

Dans l’enseignement du philosophe et Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, le soleil et le point de vue héliocentrique sont au centre de sa philosophie. Le soleil, symboliquement parlant, est l’image la plus parfaite de la divinité. Il est le cœur de notre univers, la source inépuisable de vie qui éclaire, réchauffe, purifie et vivifie toutes les créatures. Il donne sa lumière, sa chaleur et sa vie à tous les êtres sur la terre, sans jugement et sans discrimination. « Il est le modèle le plus puissant qui nous montre le chemin vers ce qui est le plus pur, le plus lumineux et le plus sublime . » [1]

Le soleil représente le côté spirituel, la partie la plus divine de notre être, notre Moi supérieur qui est fait d’amour, de sagesse, de puissance et de vertus. Nous pouvons par la méditation, la prière et la contemplation, par des exercices d’imagination et d’identification, rétablir le lien avec cette partie de nous-même. Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit « qu’en allant chaque matin au lever du soleil, on se rapproche du centre de la vie qui est Dieu lui-même et nous marchons vers notre propre centre afin que notre intelligence s’illumine, que notre cœur connaisse la joie et la paix et que notre esprit soit fort et libre. »

Lorsque le soleil se lève, c’est toute la vie qui s’éveille. Dans la nature les oiseaux chantent, tout renaît et l’être humain reprend ses activités.

Rien n’est comparable à un lever de soleil et bien que ce spectacle se soit déroulé des centaines de fois devant mes yeux, il me semble toujours que je le regarde pour la première fois. Lorsque je repense à tous ces instants bénis où, pendant un congrès spirituel au domaine du Bonfin (centre international des congrès spirituels de la FBU.) dès l’aube, nous montions en silence sur le rocher de la prière, je revis des moments uniques et incomparables.

Parfois, il faisait encore nuit et levant les yeux vers le ciel nous contemplions les dernières étoiles qui scintillaient, avant que le ciel ne se colore de nuances orangées. L’air était pur et frais. Chaudement habillés et enveloppés dans des couvertures, nous nous installions en position de lotus pour mieux nous concentrer. L’instant était magique, béni par la présence du Maître. Dans la paix, le calme et le silence, nous respirions profondément et nous restions attentifs pour capter les premiers rayons solaires. Dès l’instant où le soleil s’approchait de l’horizon, une lueur de plus en plus éclatante éclairait le ciel puis, comme un diamant étincelant, le premier rayon caressait notre visage dans un moment de grâce.

S’élevant au-dessus du monde, le soleil majestueux et royal nous inondait de sa lumière puissante. Les particules de vie qui circulaient dans l’atmosphère matinale semblaient pénétrer en nous. À la moindre inspiration, une énergie subtile nous remplissait de force, de joie et de chaleur. Tout notre être ressentait une illumination, une profonde et sincère gratitude envers cette Intelligence Cosmique qui a créé tant de beauté, de poésie et de richesses pour toutes les créatures.

Aucune expérience ne peut se comparer à ce spectacle grandiose, c’est une véritable communion avec le monde divin, avec l’esprit du Christ qui selon la science initiatique habite dans le soleil. Il faut, au moins une fois dans sa vie, faire l’expérience de se baigner consciemment dans les ondes que nous envoie le soleil, d’absorber sa lumière, de vibrer avec lui, de le regarder avec amour, de boire (symboliquement) ses rayons en imaginant que sa lumière imprègne et purifie tout notre être. C’est une nouvelle méthode parmi les meilleures avec laquelle nous obtenons intérieurement des transformations extraordinaires.

Dans le livre Les Splendeurs de Tiphérêt, Omraam Mikhaël Aïvanhov nous donne plusieurs exercices que nous pouvons faire au lever du soleil.

Nous pouvons, en nous concentrant sur la lumière, la faire entrer dans notre tête et imaginer qu’elle rayonne dans toutes les cellules de notre cerveau chassant ainsi toutes les pensées négatives. Ensuite, on la fait descendre dans notre cœur en imaginant qu’elle nettoie toutes les émotions négatives de peine, de souffrances, de possessivité, de jalousie, de tristesse, de déception pour faire place à des sentiments de joie, de bonheur et de paix. On peut aussi la faire pénétrer dans nos poumons et puiser des énergies illimitées pour renouveler nos forces et ainsi devenir plus vivant et plus résistant.

Nous pouvons aussi envoyer cette lumière non seulement à tous ceux que nous aimons, notre famille, nos enfants, nos amis, nos collègues, mais encore à nos patrons, à tous les dirigeants des pays, à tous ceux qui souffrent, tous ceux qui cherchent et tous ceux qui espèrent. En faisant ce travail, nous sentons que notre cœur se dilate, que la lumière augmente en nous, que notre conscience s’élargit à l’infini et que l’amour que nous projetons est sans limites et englobe le monde entier. [2]  Gratitude…

[1] Omraam Mikhaël Aïvanhov, conférence du 12 juillet 1965
[2] Henriette Dufeu, « Une nouvelle humanité se lève » éditions Ariane p155

24 mars 2021
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Méditation

Journée mondiale de l’eau

by Daniel Dufeu 21 mars 2021

L’eau est une ressource naturelle essentielle à la survie de l’homme.  Elle est indispensable au maintien de la vie sur terre. Pour certains d’entre nous, elle est tellement accessible qu’on ne pense même pas que cette eau est une richesse extraordinaire. Pourtant, ce privilège s’accompagne d’une grande responsabilité. Nous devons protéger ce bien commun, arrêter de polluer les océans, fleuves, les lacs, les rivières, les sources. Nous devons retrouver ce sentiment sacré, cette attitude de reconnaissance et de gratitude envers ce cadeau précieux de la nature.

Est-ce qu’on apprécie vraiment l’eau? Souvent, on ne se rend compte de sa valeur que lorsqu’elle vient qu’à nous manquer. La répartition de l’eau sur terre est inégale. Dans certains pays, plusieurs personnes, surtout les femmes, n’ont pas le luxe d’ouvrir un robinet et de voir couler en abondance ce précieux fluide. Elles doivent faire chaque jour, des kilomètres à pieds pour aller chercher de l’eau potable. http://ecoloodi.org/distance-collecte-eau/

L’eau circule sans arrêt sur la Terre. Elle se renouvelle et se recycle en suivant un cycle naturel : l’évaporation, la condensation, les précipitations, le ruissellement, l’infiltration et la circulation souterraine. L’eau douce représente moins de 3 % de la totalité de l’eau sur Terre. « Notre planète bleue est ainsi, avant tout, la planète de l’eau salée. L’ensemble des eaux douces représente donc 2,8% du volume global. Dans ce faible pourcentage, les glaces et les neiges permanentes représentent 2,1% et l’eau douce disponible 0,7%. La moitié de ces 0,7% est constituée d’eaux souterraines. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_l%27eau

Ces chiffres nous font comprendre à quel point cette ressource est rare, précieuse et qu’il est de notre devoir de la protéger.

L’utilisation de l’eau dans les cérémonies

L’eau est utilisée dans plusieurs cérémonies comme un élément purificateur. Aujourd’hui, plusieurs mères donnent naissance à leur enfant dans l’eau. La cérémonie du baptême se fait par immersion ou par aspersion avec l’eau. En Inde et dans plusieurs pays, les rites d’ablution sont des rituels de purification. « Chez les Égyptiens, la toilette des morts symbolise, universellement, la purification de l’âme avant son voyage dans l’au-delà. » http://academie-eau.org/fr/rites_et_pratiques-84.html

« Parce qu’elle possède de grands pouvoirs d’absorption et de transmission, l’eau a été de tout temps utilisée pour les opérations magiques. Les pouvoirs d’absorption et de transmission de l’eau sont réels et que nous devons apprendre à les utiliser pour le bien. Vous le savez, les prêtres utilisent l’eau pour bénir les fidèles. Puisqu’elle a la propriété de retenir les courants et les influences que l’on introduit en elle, elle peut devenir le support des paroles de bénédiction. Vous aussi, vous pouvez utiliser ces pouvoirs de l’eau pour faire un travail de magie blanche. » [1]

Du point de vue de la science initiatique

Du point de vue de la science initiatique, l’eau représente le principe féminin, le côté réceptif, magnétique, le cœur, l’âme, les sentiments. C’est le symbole de l’amour, c’est pourquoi on dit de ne jamais tarir la source en soi, symboliquement : de ne jamais cesser d’aimer.

Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov nous invite à méditer sur l’eau. Il nous dit que l’on peut se servir de l’eau pour notre travail spirituel. Par exemple : « après vous être bien lavé les mains, prenez un verre d’eau pure, de préférence de l’eau de source, tenez le verre dans la main gauche et plongez-y un ou deux doigts de la main droite en vous concentrant sur une qualité que vous aimeriez acquérir, un progrès que vous voudriez réaliser, ou même simplement pour améliorer votre santé. » [2]

« Lorsque vous vous servez à boire, prenez l’habitude de tenir votre verre quelques secondes dans la main en disant : « je te salue, gentille eau, pure et vivante, toi servante de Dieu, introduis en moi la pureté . » [3]

« Même en si petite quantité, cette eau représente toutes les eaux de la terre, car symboliquement, magiquement, une seule goutte suffit pour nous lier à tous les fleuves, à tous les lacs, à tous les océans. Concentrez-vous sur l’eau de cette coupe pleine, saluez-la pour qu’elle devienne encore plus vivante, vibrante, dites-lui combien vous l’admirez, combien vous la trouvez belle, demandez-lui de vous donner sa clarté, sa transparence. Ensuite, après vous être bien lavé les mains, vous pouvez toucher cette eau, y plonger vos doigts avec la pensée que vous entrez en contact avec son corps éthérique, que vous absorbez ses vibrations, que vous vous en imprégnez. Si vous faites cet exercice avec un sentiment sacré, vous sentirez votre corps vibrer en harmonie avec toute la nature, vous serez allégé, purifié, et même votre cerveau fonctionnera mieux. Vous pouvez aussi la boire en pensant que vous établissez ainsi des communications avec les forces vives de l’univers. Buvez-la lentement, avec la conscience que vous recevez ce fluide cosmique qui abreuve et nourrit toutes les créatures. » [4]

Lorsque nous prenons un bain ou sous la douche, nous pouvons aussi nous adresser à l’eau avec beaucoup de respect en demandant à l’ange de l’eau de laver toutes les impuretés de notre corps physique et tous les sentiments désharmonieux dans notre cœur, afin que l’amour désintéressé s’installe en nous et que nous nous sentions limpides, cristallins et bienveillants envers toutes les créatures. Nous éprouverons alors une sensation de pureté, de légèreté, de transparence.

À lire : L’eau mémoire de nos émotions, de Masaru Emoto

https://www.shamengo.com/fr/video/leau-parle-a-travers-les-cristaux-que-je-forme/
 

 Citation sur de l’eau versée dans des flacons en verre sur lesquels des mots bienveillants sont inscrits.

« L’eau semble comprendre correctement ce qui est exposé – en ce cas, le sentiment de gratitude – et enregistre l’information. L’eau ne reconnaît pas le mot qu’elle « voit » comme une simple inscription, elle en comprend plutôt le sens. Quand l’eau se rend compte que le mot véhicule une bonne information, elle forme des cristaux. Peut-être l’eau est-elle capable aussi de sentir le cœur de la personne qui a écrit le mot. Tandis que nous exposions l’eau à un grand nombre de mots et que nous prenions des photos des cristaux obtenus, mes yeux furent attirés par une photo, plus belle encore que toutes celles que j’avais vues. J’étais fasciné par sa beauté. Le cristal était totalement ouvert comme une fleur éclose. C’était comme si l’eau étendait complètement ses mains pour exprimer sa joie. Les mots que nous avions exposés à l’eau étaient « amour et gratitude ».

« Dans ma recherche, il devient clair que l’eau s’améliore ou se détériore selon l’information qu’elle reçoit. Cela me porte à croire que nous, êtres humains, sommes également affectés par l’information que nous recevons, car 70 % d’un corps d’adulte est composé d’eau. » [5]

[1]  Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du mardi 24 janvier 2006, Éditions Prosveta
[2]  Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du dimanche 4 décembre 2016, Éditions Prosveta
[3] Omraam Mikhaël Aïvanhov, Izvor,»Les révélations du feu et de l’eau» p 148, Éditions Prosveta
[4] Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 12 novembre 2016, Éditions Proveta
[5] Masaru Emoto, « L’eau mémoire de nos émotions », page 24 -25.

21 mars 2021
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Méditation

Le 21 mars : journée internationale des forêts

by Henriette Dufeu 17 mars 2021

Qu’est-ce qu’un arbre?

Dans une conférence du 3 juin 1984 (notes personnelles) , le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov nous parle des forêts qu’il a visitées lors de ses nombreux voyages. Il nous dit qu’il a vu des arbres extraordinaires, des sapins immenses, des séquoias âgés de 4000 ans dans lesquels on avait creusé un tunnel pour pouvoir passer en voiture. Il était surpris de voir que malgré cela, ils étaient toujours vivants et résistants.

Le Maître avait un grand amour pour les arbres. Dans cette conférence,  il nous explique qu’une forêt, c’est de la lumière condensée, que les arbres sont des bienfaiteurs qui aident toute l’humanité en purifiant l’atmosphère et en augmentant la vitalité de tous les êtres vivants.

Il est tellement important de préserver les forêts et de contribuer au maintien de la biodiversité des écosystèmes, afin de maintenir l’équilibre entre tous les organismes vivants à la surface de la Terre. Malheureusement par son ignorance et son inconscience, au nom du progrès et de l’économie,  l’être humain détruit ce qui est le plus merveilleux dans la nature, il ne réalise pas que tout est vivant, car il voit les choses uniquement du point de vue physique: un arbre c’est de la terre, il est dur, épais, solide, avec son bois nous pouvons construire des maisons! Mais qu’en est-il du point de vue de la science initiatique? Lorsque l’on brûle un arbre que voit-on? Des flammes, des gaz, des vapeurs d’eau et enfin ce qui reste, très peu de cendre. D’après cette science, un arbre n’est pas de la terre, car il est constitué de ¾ de lumière et de ¼ de matière. Un arbre c’est de la lumière solaire condensée.

Lorsque je travaillais dans son jardin, j’ai vu souvent le Maître caresser et parler aux arbres fruitiers. Il les remerciait pour tous les bons fruits qu’ils nous donnent. Tout était vivant pour lui.
« Lorsque vous saurez ce que sont les arbres, vous communiquerez avec leurs âmes. Moi, je m’adresse à un arbre en lui disant de communiquer à tous les arbres de la forêt que je les aime, je les aime, je les aime. »
« Vous pénétrez dans une forêt : tâchez de prendre conscience que cette forêt est habitée. Une multitude de créatures invisibles sont là qui vont et viennent, occupées à différentes activités, et elles remarquent votre présence, alors pourquoi ne pas essayer d’entrer en relation avec elles ? Vous pouvez aussi vous approcher d’un arbre et le charger de messages pour tous les autres arbres de la forêt. Qu’il leur dise que vous les trouvez magnifiques, que vous les aimez. Et vous embrassez l’arbre en lui demandant de transmettre votre baiser. Alors les entités qui l’habitent vont porter votre amour à travers toute la forêt. Et tandis que vous continuez à vous promener, les entités qui ont reçu ce message sortent des arbres pour vous regarder. Elles sont émerveillées, elles dansent sur votre passage, et quand vous retournez chez vous, vous êtes heureux, vous sentez que vous avez goûté quelque chose de la vraie vie. » [1]

Le saviez-vous? Les arbres murmurent… et communiquent avec leur environnement.  Cliquer.

« Vous avez un arbre dans votre jardin : vous pouvez passer plusieurs fois par jour devant lui sans faire attention à lui, comme s’il faisait partie d’un décor de théâtre en carton ou en plâtre. Mais vous pouvez aussi avoir conscience que c’est une créature vivante, et même, vous approcher de lui pour le saluer, lui parler, vous pénétrer de ce qu’il représente. Vous direz : « Saluer un arbre, lui parler, mais pourquoi ? » Bien sûr, physiquement, pratiquement, cela ne change rien. Les changements se produisent dans les plans subtils ; l’arbre s’enrichit de votre présence, en même temps que vous vous enrichissez de la sienne. Et c’est même vous qui gagnez le plus : vous entrez en communication avec cette vie qui circule depuis ses racines jusqu’aux extrémités de ses branches. Puis, vous faites aussi connaissance avec les entités qui l’habitent et qui prennent soin de lui. Car des entités s’occupent d’entretenir la vie partout dans la nature. » [2]

Dans les années 70-80, Omraam Mikhaël Aïvanhov nous a donné un exercice pour nous faire comprendre comment utiliser les arbres pour nous renforcer, puiser des forces et bénéficier de leurs énergies.

« Un arbre est un réservoir d’énergies qui viennent de la terre et du soleil. Et ces énergies qui, depuis les racines jusqu’à l’extrémité de ses branches, ne cessent de circuler à travers lui, il est possible de les capter. Vous êtes dans un jardin ou dans la forêt. Choisissez un arbre, le plus grand, le plus beau, et adossez-vous à lui en plaçant votre main gauche dans votre dos, la paume appuyée contre son tronc, et la paume de votre main droite sur votre plexus solaire. Puis, concentrez-vous en demandant à l’arbre de vous donner de sa force… Vous recevez cette force par la main gauche et, par la main droite, vous la déversez dans votre plexus solaire. C’est une sorte de transfusion d’énergies, comme si l’arbre vous donnait de sa sève. Et quand vous vous sentez rechargé, remerciez-le. Vous vous demandez comment un arbre peut vraiment vous aider… Il vous aidera si vous le considérez comme un être vivant, intelligent, et si vous l’aimez. Grâce à cette compréhension, à cet amour, vous établissez avec lui une relation harmonieuse, et peu à peu vous sentez que cette relation vous régénère et vous apporte la joie. » [3] 

Aujourd’hui au Japon, il existe une science qui se nomme la sylvothérapie. Cette science étudie les bienfaits des ballades en forêt sur la santé. Le fait de passer du temps dans la nature diminue notre niveau de stress, accroît notre niveau de concentration et nous donne plus d’énergie.

  • Découvrez cette science: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1106835/therapie-forets-japon-sante-depression-suicide
  • La science prouve qu’enlacer des arbres, c’est bon pour la santé: https://www.santemagazine.fr/medecines-alternatives/approches-naturelles/sylvotherapie-comment-les-arbres-nous-aident-a-aller-mieux-306879
  • Les bains de forêts:  la nouvelle thérapie anti-stress: https://www.france24.com/fr/20161013-bains-forets-nouvelle-therapie-anti-stress-fait-carton-japon
  •  L’Intelligence des arbres : https://www.youtube.com/watch?v=EKkh_G751AQ

Découvrez Francis Hallé: un passionné des arbres https://www.youtube.com/watch?v=vUH7tebTZ5Q

[1] Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 29 juillet 2015, Éditions Prosveta 
[2] Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 18 juin 2017, Éditions Prosveta 
[3]  Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 7 juin 2014, Éditions Prosveta                

17 mars 2021
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Nature

Le printemps et la résurrection.

by Daniel Dufeu 14 mars 2021

En astrologie, le Bélier marque le premier signe du zodiaque. C’est la saison du printemps où la nature se réveille après un long temps de repos. À ce moment-là, tout un travail invisible se manifeste sur la terre : des forces de vie, d’éclatement et d’épanouissement marquent le commencement d’un cycle nouveau. En Bulgarie, au printemps, on accroche dans les arbres un pompon rouge et un pompon blanc. C’est le symbole de l’union des deux principes, du soleil et de la terre, c’est le renouveau.

Lorsque le printemps arrive, la lumière change, le soleil vient avec toute sa force et sa chaleur fertiliser la terre, la vie devient plus intense, on se sent léger, heureux, rempli d’énergies nouvelles. Nous avons envie de sortir, nous sentons que l’air est vivifiant et qu’il y a des changements dans l’atmosphère : les oiseaux chantent et cherchent des brindilles pour construire leur nid , les arbres bourgeonnent, les fleurs s’ouvrent et parfument l’air, les animaux se réveillent, pour certains c’est la saison des amours, pour d’autres, la saison des naissances. La vie renaît parce que c’est le printemps.

C’est sous l’influence de l’archange Raphaël dont le nom signifie « Dieu est mon guérisseur » qu’a lieu l’équinoxe du printemps où l’on assiste dans toute la nature à une véritable résurrection. C’est aussi, à cette époque, que l’on célèbre la fête de Pâques, la fête de la résurrection. C’est donc le moment le plus bénéfique pour capter des énergies régénératrices qui peuvent améliorer tout en nous.

À cette période de l’année, dans l’école du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, nous assistons tous les matins au lever du soleil, car en plus de profiter du prâna distribué en abondance dans l’air, dans la pureté et la lumière du matin, nous nourrissons nos âmes et nos esprits à la Source divine.

« C’est dans l’air que nous pouvons recueillir cette quintessence très précieuse que les yogis indiens ont appelée le prâna. Le prâna est une énergie de vie répandue partout dans la terre, l’eau, l’air, le feu ; mais il est principalement transporté par les rayons du soleil, et c’est le matin très tôt qu’il est le plus abondant. Chacune de ses particules est comme une gouttelette cristalline, une petite sphère lumineuse en suspension remplie d’une essence spirituelle, et par la respiration nous absorbons quelques gouttes de lumière. En faisant passer consciemment l’air par les narines, nous mettons en marche nos centres subtils qui travaillent à en extraire la quintessence. Une fois captée, cette quintessence commence à circuler ; elle est comme un feu qui court le long des ramifications nerveuses situées de part et d’autre de la colonne vertébrale. De même que le sang circule à travers les veines, les artères et les capillaires, de même le prâna circule à travers notre système nerveux. De notre façon de respirer dépend donc non seulement notre santé physique, mais aussi l’acquisition des facultés spirituelles, l’éveil des chakras. » [1]

Le printemps est la meilleure saison pour ressusciter toutes nos cellules. Cela ne doit pas se faire seulement physiquement, mais aussi intérieurement, au-dedans de nous-mêmes, dans notre cœur, nos pensées, notre âme et notre esprit.

« Chaque année, au printemps, avec le retour de la lumière et de la chaleur, toutes les semences enfouies dans le sol se mettent à croître. Vous le savez, vous l’avez vu, mais vous n’avez pas compris qu’un phénomène identique peut aussi se produire en vous. Car en vous aussi se trouvent des graines, des semences, c’est-à-dire les qualités et les vertus que Dieu a déposées depuis l’origine ; et si elles ne poussent pas, c’est parce que vous ne pensez pas à vous exposer aux rayons du soleil spirituel. Si au début du printemps nous commençons à aller voir tous les matins le soleil se lever, le soleil qui est la plus pure image de la Divinité, c’est pour donner à nos semences les meilleures conditions de croissance et de manifestation. Personne ne doit se croire assez intelligent, savant ou raisonnable pour mépriser cette pratique : dans le plan spirituel comme dans le plan physique, les semences ne poussent qu’au soleil. » [2]

Les courants du printemps circulent partout, mais il faut les accueillir et les laisser pénétrer en nous. Profitons de cette magnifique saison, de ces énergies bénéfiques pour faire ressusciter toutes nos cellules encore endormies. Les équinoxes et solstices sont des temps forts dans l’univers. Lions-nous avec toute notre foi et notre amour à ces forces cosmiques qui agiront puissamment sur nous, pour transformer tout notre être. Grâce à ce travail sur nous-mêmes, nous pourrons alors nous élever intérieurement dans cette région de notre être, là où tout est stable, harmonieux, divin, là où se trouve l’éternel printemps.

Prière donnée par le Maître : « Comme la nature s’épanouit, que tout mon être s’épanouisse et fleurisse, que toute l’humanité vive dans un éternel printemps. » [3]

Article à relire : https://www.uneconscienceeneveil.com/2021/03/08/le-yoga-du-soleil-surya/

[1]  Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 12 juillet 2017, Éditions Prosveta

[2] Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 14 avril 2002, Éditions Prosveta

[3] Omraam Mikhaël Aïvanhov. De la terre au Ciel, p 160. Éditions Proveta

14 mars 2021
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Bonheur

Un conte qui explique cette loi: tout ce que l’on donne nous revient.

by Henriette Dufeu 10 mars 2021

Vous souvenez-vous du conte « Les Fées » de Charles Perrault?

Lorsque j’étais enfant, ma mère me racontait souvent cette histoire. À chaque fois, ce conte produisait sur moi une forte impression pour plusieurs raisons.

Premièrement, il parlait du monde invisible, le monde des fées auquel je n’ai jamais cessé de croire et que j’ai eu la chance de voir un jour. Quel enchantement!

Deuxièmement, parce qu’il nous parle d’une loi de la nature : la loi des causes et des conséquences.

Troisièmement, parce que ce conte nous fait comprendre que tôt ou tard, la bienveillance a sa récompense et très souvent au moment où l’on ne s’y attend pas.

Les Fées

« Il était une fois une veuve qui avait deux filles ; l’aînée lui ressemblait si fort et d’humeur et de visage, que qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son Père pour la douceur et pour l’honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu’on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse.

Il fallait entre autres choses que cette pauvre enfant allât deux fois le jour puiser de l’eau à une grande demi-lieue du logis, et qu’elle en rapportât pleine, une grande cruche. Un jour qu’elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire. Oui-dà, ma bonne mère, dit cette belle fille ; et rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l’eau au plus bel endroit de la fontaine, et la lui présenta, soutenant toujours la cruche afin qu’elle bût plus aisément.

La bonne femme, ayant bu, lui dit : vous êtes si belle, si bonne, et si honnête, que je ne puis m’empêcher de vous faire un don (car c’était une Fée qui avait pris la forme d’une pauvre femme de village, pour voir jusqu’où irait l’honnêteté de cette jeune fille). Je vous donne pour don, poursuivit la Fée, qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une fleur, ou une pierre précieuse. Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d’avoir tardé si longtemps ; et en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux roses, deux perles, et deux gros diamants.

Que vois-je ? dit sa mère tout étonnée ; je crois qu’il lui sort de la bouche des perles et des diamants ; d’où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu’elle l’appela sa fille.) La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants.

Vraiment, dit la mère, il faut que j’y envoie ma fille ; tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d’avoir le même don ? Vous n’avez qu’à aller puiser de l’eau à la fontaine, et quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement.

Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine. Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l’heure. Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d’argent qui fût dans le logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine qu’elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue qui vint lui demander à boire : c’était la même Fée qui avait apparu à sa sœur, mais qui avait pris l’air et les habits d’une princesse, pour voir jusqu’où irait la malhonnêteté de cette fille. Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire? Justement j’ai apporté un flacon d’argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J’en suis d’avis, buvez à même si vous voulez.

Vous n’êtes guère honnête, reprit la Fée, sans se mettre en colère ; hé bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu’à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent ou un crapaud.

D’abord que sa mère l’aperçut, elle lui cria :

Hé bien, ma fille ! Hé bien, ma mère ! lui répondit la brutale, en jetant deux vipères, et deux crapauds. Ô Ciel ! s’écria la mère, que vois-je là ?  C’est sa sœur qui en est cause, elle me le payera ; et aussitôt elle courut pour la battre. La pauvre enfant s’enfuit, et alla se sauver dans la forêt.

Le fils du Roi qui revenait de la chasse la rencontra et la voyant si belle, lui demanda ce qu’elle faisait là toute seule et ce qu’elle avait à pleurer. Hélas! Monsieur, c’est ma mère qui m’a chassée du logis. Le fils du Roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles, et autant de diamants, la pria de lui dire d’où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du Roi en devint amoureux, et considérant qu’un tel don valait mieux que tout ce qu’on pouvait donner en mariage à un autre, l’emmena au palais du Roi son père où il l’épousa.

Pour sa sœur elle se fit tant haïr que sa propre mère la chassa de chez elle, et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulût la recevoir alla mourir au coin d’un bois. «

**********************************************

Je remercie ma mère de m’avoir plongé dans ce monde de poésie, car elle m’a fait comprendre que la vraie beauté et le véritable bonheur, c’est d’ouvrir son cœur et son esprit aux autres. Des années plus tard, je me souviens encore de ce conte et je souris lorsque je me rappelle, que je m’efforçais d’être honnête et d’avoir des propos agréables envers tous ceux que je côtoyais. Car dans mon imagination d’enfant, je voulais que de ma bouche, sorte des perles et des diamants dans chacune des paroles  que je prononçais.

Selon le dictionnaire français la bienveillance : c’est la capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive.

« Bienveillance » le mot le dit : veiller au bien. La bienveillance : c’est de se montrer attentif au bien et au bonheur des autres autant qu’à soi-même. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Matthieu 22.39

Selon Matthieu Ricard, moine bouddhiste, pour remédier aux maux du monde, la première étape à accomplir est de faire preuve de bienveillance.

Il nous dit aussi que de s’exercer à la bienveillance est une source de sérénité : https ://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/le-moine-bouddhiste-matthieu-ricard-exercer-la-bienveillance-est-une-source-de-serenite_13894270/

************************************

Dans cette pensée, le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov nous invite à agir avec bienveillance.

« Celui qui agit vis-à-vis des autres avec bienveillance, compréhension, patience, générosité manifeste consciemment ou inconsciemment sa foi en un principe supérieur qui lui dicte sa conduite. Quant à celui qui s’imagine que sa foi excusera ses fautes aux yeux de Dieu, il se trompe doublement : d’abord, la foi n’efface pas les fautes ; ensuite il fait preuve d’une malhonnêteté qui les aggrave même, car c’est se moquer du Seigneur que de prétendre croire en Lui alors qu’on fait le contraire de ce qu’Il demande. Si la foi suffisait, pourquoi tant de croyants sont-ils plongés dans des états déplorables où leur foi ne peut rien pour eux ? De quoi ont-ils l’air à répéter : « Je crois… je crois… » alors qu’on entend s’élever du plus profond d’eux-mêmes une autre voix qui dit : « Je suis faible, je suis malade, je suis ignorant » ! Le seul véritable critère de la foi, ce sont les actes. » [1] 

Il nous dit aussi que la bienveillance attire des entités célestes (comme dans l’histoire, la bonne Fée).

« Vous voulez attirer la bienveillance des entités célestes afin qu’elles favorisent la réalisation de vos projets ? Travaillez sur l’harmonie. Où qu’elles soient, les entités lumineuses sont attirées par l’atmosphère que savent créer tous ceux qui se réunissent pour servir une idée divine. Elles se disent les unes aux autres : « À la différence de tant d’autres humains qui ne se rassemblent que pour fulminer, pour s’en prendre à des ennemis réels ou imaginaires, voilà des êtres qui ont décidé de travailler ensemble pour préparer le Royaume de Dieu. Allons les voir et les aider. » De chaque moment d’harmonie que vous parvenez à créer se dégage un parfum, un parfum que les humains ne perçoivent peut-être pas, mais que ces entités, elles, sentent. Et même les étoiles, là-haut dans le ciel, vous sourient et vous envoient des messages d’amour. [2]

[1] Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 11 novembre 2006, Éditions Prosveta.fr
[2] Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 21 mars 2017, Éditions Prosveta.fr

10 mars 2021
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Méthodes

Défi puissance de la pensée, un challenge à relever

by Henriette Dufeu 9 mars 2021

Aujourd’hui, je vous propose un article sur la puissance de la pensée, écrit par une très grande amie qui a généreusement partagé une expérience récente sur notre pouvoir de changer les choses simplement en changeant nos pensées. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous aussi relever le défi qu’elle mettra en action pour elle-même, à la fin de l’article.

Puissance de la pensée,  écrit par Hélène Lanthier

« La science initiatique enseigne que les pensées sont des entités vivantes, et dit même que ce n’est pas l’homme qui les crée. Elles peuvent venir s’installer en lui pour l’aider ou lui nuire, mais ce n’est pas lui qui les crée : il crée seulement les possibilités pour qu’elles viennent le visiter. » (1)

Objet : Comment j’ai créé la possibilité pour que des pensées positives viennent me visiter.

Samedi dernier j’ai eu le plaisir d’être invitée chez Henriette qui est pour moi une sœur et une amie. Nous avons parlé pendant plusieurs heures de nos activités respectives et surtout de l’enseignement du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov. Nous avons eu beaucoup de plaisir à échanger. Elle m’a invité à publier sur son blogue une expérience en rapport avec ce que le Maître nous enseigne. De retour chez-moi, il m’a semblé qu’écrire sur un blogue était au-dessus de mes forces. J’ai alors compris que le meilleur moyen pour vaincre cette peur était d’accepter l’invitation d’Henriette et de m’installer à mon clavier.

C’est ce que je fais maintenant. Je constate qu’en me mettant en action, toutes les pensées négatives qui viennent me visiter, comme : « je ne suis pas capable d’écrire, je ne veux pas qu’on me dise quoi faire, etc. » se frappent le nez sur une porte fermée, parce qu’en me mettant en action, la porte s’ouvre sur des pensées positives comme : « je suis capable d’écrire, j’ai le potentiel d’exécuter une tâche qui me valorise et qui me procure du bonheur. »

J’ai pris conscience que si je voulais avoir des pensées positives, il fallait que je me mette en action. C’est par le travail et l’effort que je fournis pour écrire que je crée les possibilités pour que les pensées créatives viennent me visiter.

Mon expérience de vie m’amène à déceler les pensées qui me sont nuisibles et ainsi je peux agir plus rapidement pour les chasser et laisser la place aux pensées constructives. C’est un processus très sécurisant qui me fait progresser.

« L’homme ne crée donc pas les pensées, il les attire seulement ou les repousse, car dans ce domaine également il y a des lois d’attraction et de répulsion. Si c’était lui qui pouvait les créer, il devrait pouvoir aussi les détruire, or ce n’est pas le cas, vous en avez fait vous-même l’expérience. Combien de fois des pensées se jettent sur vous telles des guêpes ou des moustiques, impossible de vous en débarrasser! Pourquoi? Parce que vous avez créé les conditions pour les attirer; vous avez laissé traîner en vous des impuretés et cela attire des créatures qui aiment ces saletés. Purifiez-vous et vous verrez alors les pensées qui viendront! » (2)

Cette dernière phrase m’interpelle et me met au défi d’observer les pensées qui viendront me visiter si je fais un travail de purification.

Voici une formule de Purification que le Maître nous donne.

« Par la toute-puissance de la Très Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, que toutes les impuretés soient chassées de mon corps physique, de mon cœur et de mon intellect! Que la Mère Nature prenne ces impuretés et les transforme dans ses chantiers afin qu’elles soient utilisées pour le bien. » (3)

Afin de vivre l’expérience jusqu’au bout je m’engage à prononcer cette formule, avec attention, tous les jours, trois fois par jour, pendant 28 jours, le temps d’un cycle lunaire. Je commence en lune décroissante, afin de favoriser le nettoyage de mon intellect et de me débarrasser de ce qui m’encombre. Chaque jour j’écrirai pour moi-même au moins une phrase sur ce que j’ai remarqué de particulier dans la journée. À la fin du processus, je suis prêtre à faire un retour sur l’ensemble de l’expérience et de porter mon attention sur les changements réalisés grâce à cette ouverture de ma conscience.

Je signe : Hélène Lanthier, femme en recherche et en questionnement qui trouve des réponses éclairées par la lumière de l’enseignement du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov.

Vous relevez le défi?   Racontez-nous votre expérience dans les commentaires

(1) Omraam Mikhaël Aïvanhov, extrait du livre, puissance de la pensée, collection Izvor p.70 Éditions Prosveta
(2) Omraam Mikhaël Aïvanhov, extrait du livre puissance de la pensée, collection Izvor p.70-71 Éditions rosveta
(3) De la terre au ciel, le sens de la prière, p161 Éditions Prosveta

9 mars 2021
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Amour

La musique : langage de toutes les créatures dans l’univers.

by Henriette Dufeu 3 mars 2021

Depuis notre plus tendre enfance jusqu’à notre dernier jour, la musique nous accompagne à chaque moment important de notre vie. Nous nous souvenons tous des berceuses que nos mères chantaient pour nous endormir. Apaisantes et douces, ces petites comptines nous calmaient pour nous plonger lentement au pays des rêves. Plus tard, à travers les fêtes, les célébrations, les cérémonies, la musique prend alors une autre place dans notre vie. Elle est l’expression de nos sentiments, de nos idéaux et de notre culture. Cette culture se transmet de génération en génération à travers ces mélodies. Que de bons souvenirs nous reviennent lorsque nous écoutons une musique de notre enfance ou de notre adolescence.

Mais au-delà des musiques traditionnelles, des musiques folkloriques, des musiques religieuses, des hymnes nationaux, la musique peut-elle nous aider à nous améliorer et à progresser spirituellement ?

Oui, lorsque nous devenons conscients du rôle bénéfique qu’elle peut avoir sur nous et sur les autres,  la musique devient une méthode que l’on peut utiliser pour se perfectionner, s’harmoniser et s’élever, pour entrer en contact avec d’autres mondes aux vibrations sensibles faites d’amour, de lumière et d’émotions pures.

Le chant choral

Le chant et la musique sont une nourriture spirituelle. Par le chant, nous travaillons à rétablir l’harmonie en nous-mêmes, nous déclenchons des émotions et des élans qui peuvent nous conduire à l’illumination et même à l’extase. Étant donné que la musique est l’expression de l’âme humaine, plus nous nous élevons intérieurement, plus notre voix devient expressive, puissante, vivante et elle agit bénéfiquement sur les autres.

Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov insistait sur l’importance de chanter en chorale.

Le chant choral est un exercice qui permet de nous accorder avec l’ensemble des choristes, de développer l’attention, l’écoute, le rythme, d’apporter sa note, sa voix, pour contribuer à la plénitude, à la grandeur de cette harmonie collective. Lorsque les voix de sopranos, d’altos, de ténors et de basses s’élèvent et se fusionnent en harmonie, c’est une véritable communion entre les deux principes.

Parfois, dans la chorale dont je fais partie, nous vivons des émotions d’une beauté indescriptible. Lorsque nous arrivons à produire une musique céleste qui touche l’âme et le coeur des spectateurs, il n’est pas rare de voir des gens pleurer. Ils nous disent qu’ils ont vécu un moment de grâce, qu’ils se sont sentis transportés par une émotion divine. Ce sont des moments extraordinaires.

« Quand nous arriverons à chanter vraiment d’une façon concentrée, mystique, nous formerons des ondes si puissantes qu’elles agiront sur le monde entier. Par le chant, par la musique, on modifie le côté chimique intérieurement, voilà la magie blanche, » [1]

L’influence de la musique sur les êtres

Beaucoup de gens écoutent la musique sans jamais observer quelles forces et quels centres s’éveillent en eux. La musique provoque des sensations puissantes dans tout notre être et selon sa nature,  il est important d’observer quelles énergies elle déclenche en nous.

En écoutant les œuvres des grands compositeurs, des grands musiciens, nous pouvons faire un immense travail. Au lieu d’écouter de façon passive, nous pouvons devenir actifs et créer par la pensée des images sublimes de paix, d’harmonie et d’amour. La puissance du son augmente l’intensité de la pensée et nous permet de nous hisser dans des mondes d’une beauté divine où vivent des entités supérieures.

«En écoutant la musique, liez-vous par le sentiment à ces grands êtres, pensez à eux. Rares sont les êtres qui savent se servir de ce moyen précieux de la musique pour devenir des créateurs. Très peu savent créer leur avenir, travailler au bonheur des autres, susciter la vie nouvelle pour le monde entier.»  [2] 

L’élévation à l’aide de la musique

Les Maîtres du passé connaissaient la science de la musique spirituelle. Le Maître Peter Deunov a créé plusieurs chants qui élèvent notre conscience jusqu’au monde de l’âme, une musique nouvelle qui inspire, purifie et éveille en nous des forces lumineuses, une musique qui transmet les énergies du monde divin dans la matière, pour la transformer.

Parmi ces chants : [3]

  • Le chant Aoum – https://www.youtube.com/watch?v=In5phDi7SmQ

« Le silence de Aoum, un lien entre les mondes. Le chant est répété quatre fois, puis après un court silence, il est à nouveau rechanté et répété quatre fois consécutives. Cet ensemble forme un tout initiant un mouvement évolutif puis involutif. Le silence permet une courte pause méditative. Il crée un lien où notre conscience peut déguster la subtile saveur du passage entre le monde visible et invisible. »

  • Blagoslaviaï, douché moïa, Gospoda! – https://www.youtube.com/watch?v=_ZEubxQzr10

Mon âme, bénis le Seigneur! La première partie du chant évoque le vœu de notre conscience à rejoindre le divin en soi. Dès le début du chant, nous pouvons imaginer que nous sommes sur le parvis de notre temple intérieur et nous nous sentons appelés depuis notre intériorité. Nous franchissons un seuil de lumière, puis avec une douceur infinie, un chant angélique se fait entendre :

Né zabraviaï vsité Mou milosti! – N’oublie pas ses grâces!

Né zabraviaï visté Mou blagosti! – N’oublie pas ses bontés!

Né zabraviaï visté Mou dobrini! – N’oublie pas ses bienfaits!

  •  Douheut Boji –   https://www.youtube.com/watch?v=MCQmQNOHesE

Ce chant nous parle de l’aspiration de l’âme et de ses besoins. Dans ce chant, nous sommes en prosternation face à la divinité. C’est la grande invocation à l’Esprit Divin afin qu’il puisse nous habiter, nous adombrer et remplir nos cœurs de Son Amour. Véritable dégustation mystique, Douheut Boji est élaboré comme une synthèse dont la mission est de nous diriger vers le but suprême de l’Âme : l’identification à son Créateur.

Voici le point de vue de Omraam Mikhaël Aïvanhov :

« Ce chant élève l’âme du disciple et l’aide à se lier à l’Esprit divin. Dieu est sainteté car Il est Lumière. La Lumière jaillit de Dieu et arrive jusqu’à nous pour nous aider et maintenir toutes choses liées harmonieusement. Si nous allons vers Lui avec une attitude sacrée, Il remplira nos cœurs d’amour ». [4]

  • Vehadi – https://www.youtube.com/watch?v=ByHoz0ijQ28&feature=emb_logo

Bien que la plupart des chants de Peter Deunov soient écrits en bulgare, certains chants sont écrits dans une langue sacrée très ancienne appelée Langue Adamique ou encore Vatan. C’est le cas du chant Vehadi.[5] Vehadi est un mot intraduisible. Toutefois, grâce aux indications de Omraam Mikhaël Aïvanhov, nous savons que la mélodie de ce chant « éveille le sens mystique et marque le début du travail spirituel. La mélodie est de type oriental et tire son origine d’un fragment d’un chant sacré ». [6]  Vehadi fait également partie des chants écrits sous la forme d’un mantra.

« En lisant les livres et en écoutant la musique des génies, vous vivrez un peu de leur vie. Il est magnifique d’avoir dans son âme les meilleurs chefs-d’oeuvre, compositions, images, sculptures, philosophie, et de les accueillir dans son coeur et dans sa pensée. On vit ainsi la vie des sages, parce que l’on est entouré uniquement d’oeuvres lumineuses et intelligentes. » [7]

Je me souviens avec émotion, de ces magnifiques soirées sur la montagne de Rila en Bulgarie où nous nous retrouvions pour prier et chanter. Dehors, sous le ciel étoilé, nos voix s’élevaient toutes ensemble au-dessus de la montagne vers des espaces inaccessibles.  Il me semblait parfois que mon cœur allait éclater de bonheur et que mon âme, nourrie par cette musique divine était remplie du plus pur amour. Peut-être touchions-nous, l’espace d’un instant, cette immensité de lumière répandue dans toute la création.

Le rôle de la musique sur l’humanité

Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit que « c’est par la musique qu’il faut répandre les nouvelles idées dans le monde, c’est-à-dire l’harmonie. » Il nous dit aussi que pour transformer, améliorer et embellir l’humanité, la musique est l’une des meilleures méthodes. Elle est un langage universel qui unit tous les êtres bien au-delà de leurs différences culturelles ou raciales.

Elle doit éveiller en nous tout ce qui est le plus céleste et divin, et produire une harmonie parfaite dans notre âme afin de réaliser tout ce qui est sublime. Il existe des sons mélodieux ou dissonants, des sons qui guérissent ou qui rendent malade, des sons qui créent dans le monde invisible des formes, les plus symétriques, les plus harmonieuses et les plus lumineuses.

Voici deux exemples concrets de cette science que l’on nomme cymatique : terme employé pour désigner la technique permettant la visualisation des vibrations acoustiques.

Les figures « sonores » de Chladni : voici recréée, avec un dispositif de vibration électrique, l’expérience de Chladni. https://www.youtube.com/watch?v=1yaqUI4b974&feature=emb_logo

Voici des images vidéo de la voix humaine : https://www.youtube.com/watch?v=stMCW6L5GXA

Tout est musique dans l’univers

Dans la nature, tout est musique, toute vibre, tout chante, chaque créature produit un son déterminé et l’ensemble de toutes ces créatures forment une immense symphonie. « À l’origine, la musique est un héritage du Ciel. C’est la langue sublime qui retentit depuis toujours dans tout l’Univers, par laquelle Dieu manifeste Son amour et Sa beauté pour l’éternité. » [8]

Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit qu’il y a des musiques extraordinaires qui viennent des étoiles et du soleil et que chaque mouvement des anges dans l’espace est une musique incessante que nous ne pouvons pas concevoir.

« La musique est le langage de la création. Depuis l’origine, ce langage retentit à travers le cosmos : c’est par lui que Dieu manifeste sa sagesse, son amour et sa beauté. Comprise d’un point de vue initiatique, la musique suppose la connaissance de l’ordre du monde, des êtres et des choses, la science des rapports harmoniques entre le microcosme (l’être humain) et le macrocosme (l’univers). Elle repose sur des principes immuables qu’on ne peut transgresser sans risquer de se perdre. La musique nous parle de notre héritage céleste et, en agissant sur nos corps subtils, elle nous permet de rétablir le contact avec notre patrie d’en haut. Voilà pourquoi la musique nous enlève, nous soulève jusqu’à l’infini pour se fondre dans cette immensité. »                                                                                                                                                                                                                                                                                                   [9]

[1] Omraam Mikhaël Aïvanhov, le 30 septembre 1979
[2] Omraam Mikhaël Aïvanhov, le 13 novembre 1960
[3] https://www.fr.omraamwiki.org/index.php/Chants_de_Peter_Deunov
[4] Omraam Mikhaël Aïvanhov, P. Deunov, Commentaires des chants (Fraternité Blanche Universelle).
[5] Omraam Mikhaël Aïvanhov, P. Deunov, Commentaires des chants (Fraternité Blanche Universelle).
[6] Omraam Mikhaël Aïvanhov, P. Deunov, Commentaires des chants (Fraternité Blanche Universelle).
[7] Omraam Mikhaël Aïvanhov, le 23 août 1960
[8] Omraam Mikhaël Aïvanhov, le 4 novembre 1979
[9] Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensée du 29 octobre 2016

3 mars 2021
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Foyers de lumière

La flamme symbole de l’esprit

by Daniel Dufeu 28 février 2021

Dans la vidéo précédente, nous avons vu comment faire un exercice avec la flamme de la bougie et comment dans le plan spirituel, cette flamme représente un aspect du feu solaire : https://www.youtube.com/watch?v=_tYEEXnChhs

Nous devons chaque jour entretenir notre flamme intérieure, par la méditation, la contemplation et la prière. C’est à nous de renforcer la flamme de notre esprit. Par notre façon de vivre, que ce soit à travers nos rencontres, nos discussions, nos lectures, par des choix éclairés, nous pouvons nous élever intérieurement, augmenter nos vibrations et alimenter le feu sacré en nous.

En faisant ce travail,  nous nous renforçons et les difficultés de la vie nous paraissent plus légères. Au lieu de nous sentir dépourvus et abattus, nous nous sentons soutenus, soulevés, plus forts et plus résistants.

À ce moment-là, nous pouvons à notre tour, éclairer, inspirer et chauffer le cœur de tous ceux que l’on côtoie, car notre flamme est devenue plus intense, plus ardente, un brasier qu’aucun souffle ne peut éteindre.

« Chacun de vous est habité par une flamme, une aspiration divine et, si faible soit-elle, il est en votre pouvoir de l’entretenir pour qu’elle devienne un brasier gigantesque. Quand vous commencez à sentir cette flamme brûler en vous, soyez prudent, ne l’exposez pas à tous les courants d’air qui pourraient l’éteindre ; c’est-à-dire ne fréquentez pas n’importe qui, ne lisez pas n’importe quoi, n’allez pas voir n’importe quel spectacle : choisissez les meilleures influences pour votre cœur, pour votre intellect, pour votre âme et pour votre esprit, des influences qui vous fortifient intérieurement. Le jour où vous vous sentirez vraiment solide, inébranlable, vous pourrez tout affronter, et les mêmes conditions, les mêmes rencontres qui vous auraient terrassé auparavant vous renforceront. Lorsqu’une flamme a trouvé suffisamment de nourriture pour devenir un brasier, aucune tempête ne peut l’éteindre ; au contraire, elle l’attise. »

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Pensée du 20 mai 2017

28 février 2021
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Amour

La voix du silence, la voix de Dieu

by Henriette Dufeu 24 février 2021

Aujourd’hui, je souhaitais partager avec vous plusieurs réflexions sur différents thèmes de l’enseignement. Plusieurs sujets me venaient en tête quand tout à coup, contemplant de ma fenêtre les flocons de neige tourbillonnant dans le ciel, quelque chose s’est imposé à moi : le silence. Un silence puissant, me forçant presque à fermer les yeux pour entrer plus profondément en moi, pour goûter cette atmosphère de calme et de paix, ce moment magique de parfaite communion avec moi-même. Un silence intense, rempli de vibrations, d’énergie, de présences subtiles, des conditions parfaites pour méditer et vous imaginez tous, dans la plus merveilleuse lumière. Un silence sans vide, rempli d’émotion, de joie et de gratitude.

À travers son Enseignement, le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov nous invite à faire le silence en nous, afin d’harmoniser toutes nos cellules et tous nos corps subtils. Il nous donne des méthodes pour réconcilier toutes les forces contradictoires, toutes les luttes incessantes entre notre intellect, notre cœur et notre volonté. Il nous dit qu’en nous élevant très haut par la pensée nous sentons tout de suite en nous-mêmes, un silence, une libération, un calme, une paix. Il nous conseille de rester ainsi, chaque matin, quelques minutes dans le silence, pour nous harmoniser avec toute la nature, tous les hommes, tout l’univers.

Nous avons besoin de moments de silence, car le silence rétablit et apaise, il renforce notre système nerveux, il favorise la méditation, le recueillement et la prière.

« Les moments de silence agissent profondément sur nous, au sein du silence seulement s’allume l’inextinguible désir du Ciel ».

« On peut définir le silence, le vrai silence, comme la région la plus élevée de notre âme. Au moment où nous atteignons cette région, nous entrons dans la lumière cosmique. La lumière est la quintessence de l’univers. Tout ce que nous voyons autour de nous, les êtres, la nature, les objets, et même ce que nous ne voyons pas, est traversé, imprégné de lumière. Et le silence que nous nous efforçons d’introduire en nous pendant les moments de concentration, de méditation, de prière, a un seul but : la fusion avec cette lumière qui est vivante, qui est puissante… la lumière originelle qui pénètre toute la création. » (1)

Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit aussi que le silence c’est l’harmonie, la beauté, la vie la plus intense et que c’est dans le silence que s’accomplissent les plus grandes œuvres. C’est dans un silence absolu et le calme intérieur que l’on peut entendre la voix de l’intuition, la voix de Dieu.

« Le silence est la condition absolue pour pouvoir entendre la véritable parole, les véritables révélations. Dans le silence vous sentez peu à peu des messages du monde spirituel vous parvenir, une voix qui cherche à vous prévenir, vous conseiller, vous diriger, vous protéger… Vous n’entendez pas cette voix, direz-vous. C’est parce que vous faites trop de bruit, non seulement dans le plan physique, mais aussi dans les plans astral et mental : tellement de pensées et de sentiments désordonnés ne cessent de se heurter en vous ! Cette voix qui vous parle, on l’appelle « la voix du silence ». C’est même le titre de certains livres de la sagesse orientale. Quand le yogi arrive à tout apaiser en lui au point d’arrêter le cours de ses pensées – parce que dans son mouvement, la pensée, elle aussi, fait du bruit – il entend cette voix du silence qui est la voix même de Dieu. » (2)

Accordez-vous une minute de silence, respirez, expirez… si vous le pouvez, promenez-vous dans la nature, car elle est imprégnée de silence et de lumière. Bonne journée à tous.

(1) Pensée du 18 juillet 2017, Éditions Prosveta.fr
(2) Pensée du 30 novembre 2017 Éditions Prosveta.fr

24 février 2021
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Bonheur

Des mots qui font du bien.

by Henriette Dufeu 17 février 2021

Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit que la parole est un acte magique, un acte de création et qu’avec les mots, nous pouvons provoquer chez les êtres, des états de bien-être, de joie, d’espérance, d’harmonie, de paix et de bonheur.

Il y a des mots qui stimulent, qui encouragent, qui donne envie de se dépasser, des mots qui font rire ou qui font pleurer, des mots poétiques lorsqu’on est amoureux, des mots tragiques lorsque l’on quitte.

Il y a des mots qui font mal, qui humilient, qui désorganisent, des mots que l’on prononce sans comprendre la portée et sans mesurer la puissance de destruction chez ceux qui les entendent. Des mots qu’il serait préférable d’éviter.

Il y a des mots qui correspondent à des domaines déterminés et qui prennent un sens extraordinaire lorsqu’on les exprime. Il y a des mots scientifiques parfois difficiles à comprendre, des mots pédagogiques, des mots ésotériques qui nous font découvrir une autre réalité.

Enfin, il y a des mots qui touchent l’âme surtout lorsque l’on prie, des mots qui appartiennent à des régions élevées comme : Amour, Grâce et Providence, des mots d’une grande profondeur, des mots sacrés comme : Divinité, Divin, Dieu.

Les mots agissent sur nous, et lorsqu’on les prononce, nous devons être conscients de leur portée. Le mot liberté nous donne des ailes, le mot courage nous donne de la force, le mot justice nous invite à respecter les droits fondamentaux de toutes les créatures . Le mot merci nous fait sourire, il ouvre notre cœur et nous donne envie de donner.  Le mot vivre nous exalte, les mots maladie ou mort nous font trembler, les mots espoir et guérison nous font ressentir de la gratitude.

Tous les mots sont en relation avec des forces précises et mettent en marche soit des courants lumineux ou au contraire, des forces destructrices. Chacun de nous avons la responsabilité des mots qui sortent de notre bouche. C’est pourquoi le sage, avant de s’exprimer, pèse chacun de ses mots, car il connaît les puissances invisibles derrière chaque parole.

« Dans la parole créatrice, chaque mot doit vibrer des vibrations lumineuses, harmonieuses, constructives. » (1)

Bien qu’il employait un langage simple, clair et compréhensible, le Maitre Omraam Mikhaël Aïvanhov faisait toujours attention pour choisir ses mots. Il cherchait toujours le véritable sens, la racine du mot, l’expression juste, l’image parfaite pour nous faire comprendre les grandes vérités initiatiques. Ses paroles étaient remplies de subtilité, de finesse, de bonté, de lumière, d’une force bienfaitrice et d’une vie intense.

Un jour, avant de dire au revoir aux personnes assemblées pour écouter une conférence, il s’adressa à tous en leur disant : « que Dieu vous bénisse mes chers frères et sœurs, que Dieu vous bénisse… Ces mots étaient remplis d’un tel amour et d’une telle bienveillance qu’ils imprégnèrent dans mon cœur un sentiment de paix et de plénitude indescriptible.  Lorsque j’y repense, je me sens transportée dans un monde de lumière, entourée d’entités divines, nourrie, aidée et protégée, dans la main de Dieu.

« Parler, écrire, consiste à assembler des mots en les ajustant, en les organisant ; c’est donc un acte de création. Chacun peut ainsi créer chez les êtres la joie, la confiance, l’amour, la lumière, ou bien le chagrin, l’obscurité, la maladie, le désespoir ; et dans le second cas, même si on s’exprime dans le meilleur style, on fabrique des monstres. La véritable évolution, c’est d’apprendre à se servir de la parole, orale ou écrite, en vue de résultats divins, c’est-à-dire de mettre en œuvre les éléments du Verbe pour créer uniquement ce qui est juste, bon et beau. Celui qui travaille consciemment dans cette direction, participe à l’œuvre de Dieu, qui le reconnaît alors comme un de ses ouvriers. » (2)

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Lumière. Harmonie. Amour. Paix.

(1) Le 4 septembre 1960

(2) Pensée du 29 décembre 2016, Éditions Prosveta.fr

17 février 2021
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Je suis ce qu’on appelle une multi-passionnée : de musique, de chant, de piano, de guitare classique, de méditation, de contemplation, de ballades dans la nature, d’informatique, de jardinage, d’alimentation vivante, de voyages, de vie intense… Mais au-delà de tout, c’est l’Enseignement du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov qui a changé ma vie et qui peut, si vous le souhaitez, changer la vôtre.

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