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Foyers de lumière

Le feu, symbole de sacrifice

by Daniel Dufeu 14 février 2021

Contempler le feu est un exercice qui m’a toujours fasciné. Très jeune, j’étais attiré par les feux que mon père allumait sur notre ferme. Je restais des heures à les regarder, profitant ainsi de toute leur beauté, de leur chaleur et de leur lumière.

Plus tard, j’ai découvert que je pouvais méditer sur le feu et me lier avec sa présence vivifiante. En sachant que le feu est habité par des créatures très intelligentes et très évoluées et qu’il est vivant, en m’adressant à lui, je pouvais lui demander de m’aider à me dépasser en manifestant plus d’amour désintéressé, plus de bonté, plus d’attention, plus de générosité envers les êtres que je côtoyais.

Le feu est pour moi un symbole puissant du sacrifice, car par son mystère, le feu nous invite à brûler, symboliquement parlant, toutes nos vieilles branches, nous vieilles habitudes, nos défauts, nos vices pour les transformer en lumière.

Cette transformation par le feu, c’est cela l’amour divin et dès que nous aurons réussi à allumer ce feu en nous, nous nous sentirons comblés, illuminés, dans la plénitude et nous aurons envie d’allumer le monde entier.

«Que ressentons-nous devant un feu ? Dans le mouvement des flammes, il y a quelque chose qui nous incite à nous arracher au sol, à quitter le monde de la multiplicité pour retourner vers l’unité. Quels que soient les objets qui nous retiennent en bas, il y a un moment où il faut quitter le monde de la multiplicité pour prendre le chemin vers le haut. C’est ainsi que nous reconstituons l’unité de notre être. Après l’éparpillement, nous devons toujours nous recentrer sur nous-même et monter. Les flammes s’élèvent vers le ciel et les cendres restent sur le sol. Ceux qui regardent un feu sentent le mystère, mais comprennent-ils son enseignement ? Combien voudraient que les cendres aussi remontent vers le ciel ! Je veux dire par là que, le plus souvent, les humains cherchent à projeter les valeurs pesantes et terrestres vers le haut, ils les laissent gouverner leur vie, contrariant ainsi le processus naturel. Eh bien, non, pour nous élever comme le feu, nous devons abandonner nos intérêts matériels, égoïstes, et mettre toute notre volonté, toutes nos facultés au service du principe divin en nous.«

Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du samedi 28 septembre 2013

Savoir allumer le feu spirituel –  Cliquer

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14 février 2021
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Omraam Mikhaël Aïvanhov

Aimez comme les Initiés en commençant par la nature

by Henriette Dufeu 10 février 2021

– Quatrième d’une série de quatre articles.

J’avais 22 ans lorsque, lors d’une conversation avec le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, dans son jardin au domaine du Bonfin, il m’a dit ceci :

« Ne cessez jamais d’aimer, élargissez votre amour à tout l’univers, aimez sans rien attendre, aimez comme les Initiés en commençant par la nature ».

Dans les trois premiers articles, nous avons orienté notre réflexion sur ces trois thèmes :

« Ne cessez jamais d’aimer »
« Élargissez votre amour à tout l’univers »
« Aimez sans rien attendre »

Voici le dernier article ayant pour thème : « aimez comme les Initiés en commençant par la nature. »

À 22 ans, il est très difficile d’imaginer ce que signifient ces paroles, car l’immensité du sujet dépasse tellement notre conscience qui comme un miroir, reflète notre compréhension limitée de ce qu’est le véritable amour.

Mais lorsque par la méditation, la contemplation et la prière nous réalisons qu’il y a des milliers de degrés et des milliers de façons d’exprimer l’amour spirituel, nous découvrons une dimension infinie. Cette dimension s’élargit de plus en plus, au fur et à mesure que notre conscience s’éveille aux manifestations supérieures de l’amour divin.

Lorsqu’il m’a donné ce conseil, le Maître savait très bien que cet état de conscience ne se réaliserait pas en une vie, mais il me donnait là un idéal, une direction pour m’exercer à orienter toujours mes énergies vers les degrés supérieurs de l’amour.

-Le désintéressement

Une des premières expressions de l’amour d’un grand Maître, c’est le désintéressement.
Un Maître agit toujours pour le bien de tous, il est comme un phare, une lumière qui s’unit au monde divin pour ensuite transmettre à toute l’humanité les forces venant d’en haut.

Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit que c’est l’amour désintéressé qu’il faut cultiver, sans rien attendre des autres. Lorsque notre amour est inspiré par le plaisir de faire le bien, sans aucun autre objectif, alors cet amour est de nature spirituel. Il est comme une source limpide qui coule et qui jaillit sans cesse et tous peuvent venir s’y désaltérer.

Mais pour arriver à devenir une source, nous devons transformer progressivement notre amour afin qu’il devienne plus pur, plus noble, plus désintéressé.

« L’homme doit passer à travers tous ces degrés de l’amour avant d’atteindre le plus élevé. Il ressentira d’abord un amour grossier, puis il évoluera vers l’amour intéressé, l’objet de l’intérêt passant progressivement du plan matériel au plan sentimental, puis intellectuel, puis spirituel. Enfin il en viendra à aimer, à faire le bien pour le bien lui-même, parce que cela lui fera du bien. On peut arriver jusque-là; on ne peut aller plus loin. À ce moment on aime, non pour gagner quelque chose, mais parce que cela vous plaît d’aimer. Quand on parvient à aimer de cette façon-là, on aime de façon désintéressée. » (1)

-Aimer comme le soleil.

Un Maître est comme un soleil, il éclaire, il réchauffe et il vivifie tous les êtres qui le côtoient, sans distinction d’origine, de race ou de religion.

Par son savoir, sa lumière, ses connaissances de la science initiatique et des lois de la nature, il éclaire et il guide tous les êtres sur le chemin de l’évolution afin qu’ils puissent se dégager et se libérer de tout ce qui les empêche de s’élever vers les plans supérieurs.

Par son amour, il réchauffe les cœurs et dilate l’âme de ses disciples. Il leur donne l’impulsion, l’élan et le goût de s’améliorer. Par son exemple d’amour impersonnel, d’abnégation, de sacrifice, de douceur, de bonté et d’harmonie, il est un conducteur de l’amour divin : le seul amour qui nous libère de toutes les souffrances qui nous empêchent de vivre dans un état de paix et dans la plénitude.

Par son rayonnement et sa vie intense, il vivifie les êtres, les stimule, les propulse, mais sans jamais imposer sa volonté à qui que ce soit. Près de lui, nous nous sentons plus forts, plus déterminés à changer, à transformer tout ce qui nous empêche d’incarner sur terre, la vie de l’âme et de l’esprit.

« Les Initiés sont capables d’éclairer, d’illuminer, de réchauffer et de vivifier les autres. Par leur vie, par leur rayonnement, par leur état de conscience, les Initiés peuvent devenir une bénédiction pour tous ceux qui les approchent. » (2)

-L’amour comme état de conscience

Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit que le véritable amour est un état de conscience où nous faisons chaque chose avec amour. Il nous recommandait de penser avec amour, de sentir avec amour, de parler, de regarder, de travailler, de manger, de respirer avec amour. Dans cet état de conscience, on améliore tout en nous et nous sommes entièrement comblés sans avoir besoin de descendre dans des manifestations plus prosaïques. Dans cet amour mystique, cosmique et divin, on se sent renaître, on a l’impression de vivre dans un état de grâce, de retrouver le véritable sens de la vie et d’aimer le monde entier. C’est une véritable résurrection, un sentiment d’émerveillement constant où l’on ne désire plus rien. On ne souhaite que donner, aider et servir les autres dans un sentiment de gratitude absolue.

« Aimez comme les Initiés en commençant par la nature. » est un travail de milliers de vie où nous devrons nous exercer avec patience, foi et espérance à développer toutes les qualités de l’amour divin et surtout le désintéressement. Il nous arrivera sûrement de tomber, mais en persévérant et en y mettant tout notre cœur, nous deviendrons peut-être aussi un jour, des conducteurs de l’amour divin.

En conclusion, je vous partage une magnifique pensée d’Omraam Mikhaël Aïvanhov qui nous dit comment nous devons considérer la nature.

« Nous sommes dans l’univers comme dans un sanctuaire où nous devons pénétrer avec un sentiment sacré. Car non seulement la nature est vivante, mais elle est aussi intelligente, et si nous nous ouvrons à elle, elle nous répond en nous faisant participer à sa vie. Vous pensez que tous les phénomènes de la nature se produisent mécaniquement, et qu’il n’y a donc là aucune intelligence. Vous vous trompez ; ce n’est pas parce que les humains, observant que l’univers obéit à des lois, ont créé les sciences dites « naturelles », que l’on peut qualifier ces phénomènes de « mécaniques ». En pensant ainsi, vous mortifiez la nature et vous vous mortifiez vous-même : vous empêchez que la vie pénètre dans votre cœur, dans votre âme, dans votre intelligence et même dans votre corps physique. Vous ne deviendrez vraiment vivant que le jour où vous déciderez d’entrer en relation avec cette vie immense, inépuisable, qui se manifeste partout dans l’univers. » (3)

1- Pensée du 20 avril 1943.
2- Genève, pensée du 19 mai 1947.
3- Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 2 septembre 2017, Éditions Prosveta.fr

10 février 2021
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Omraam Mikhaël Aïvanhov

Le secret du bonheur, c’est d’aimer sans rien attendre.

by Henriette Dufeu 3 février 2021

– Troisième d’une série de quatre articles.

Vous souhaitez être heureux, aimez sans rien attendre.

Oui, donner sans rien attendre est l’une des plus belles manifestations de l’amour. Cela ouvre la porte à une grande liberté intérieure, car nous ne sommes plus dépendants du bon vouloir de notre entourage. Nous devenons maître de la situation.

Cet état d’esprit nous permet de développer une grande force, car au lieu de chercher par des éléments extérieurs à combler le vide en nous, nous apprenons à chercher en nous-mêmes ce dont nous avons besoin pour vivre dans la plénitude.

Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit que c’est dans notre âme et dans notre esprit qu’il faut chercher toutes ces richesses. Que même si l’exploration de notre monde intérieur demande des efforts au quotidien, lorsque nous développons cet amour, rien ni personne ne peut nous l’enlever. Puisqu’il est en nous, il restera pour toujours notre propriété.

Aimer sans rien attendre en retour, c’est aussi de laisser les autres libres, de ne pas vouloir les enchaîner, ni les posséder, ni leur imposer nos désirs.

« Imposer sa volonté aux autres, c’est force. Se l’imposer à soi-même, c’est force supérieure. » (1)

Envoyer notre amour à tous les êtres, c’est se concentrer sur la nature divine présente dans chaque personne. Que les gens le méritent ou non, cela n’a pas d’importance, on peut continuer à les aimer, à leur envoyer de bonnes pensées, car celui qui donne montre qu’il est riche, qu’il possède une grandeur d’âme et des vertus telles que la générosité, l’impersonnalité, l’abnégation, la bonté et la noblesse.

Lorsque nous offrons notre amour à tous les êtres, nous en sortons gagnants, car comme nous dit Omraam Mikhaël Aïvanhov : la joie de faire le bien est déjà en elle-même une récompense.

« Puisque les êtres humains sont vos frères et vos sœurs, cherchez comment les aider et leur manifester votre amour sans rien attendre en échange. En faisant cela, vous avez déjà la récompense : cette dilatation intérieure, cette chaleur qui vous comblent lorsque vous aimez. Voilà votre récompense, il n’en existe pas de plus grande dans la vie. Votre cœur devient alors comme une source d’eau vive. Les humains attendent toujours d’être récompensés pour le bien qu’ils ont fait. Mais celui qui a compris le secret de l’amour n’attend rien. Il ne pense même pas qu’on puisse lui donner quoi que ce soit en retour, car il goûte déjà un bonheur que rien d’autre ne pourrait lui apporter. Comme il ne lui manque rien, il n’attend rien ; il nage dans la joie, il rayonne, et ainsi il gagne la confiance de quantités d’amis. Où trouverez-vous une plus grande récompense que celle-là ? » (2)

Exerçons-nous tous les jours, à donner sans rien attendre en retour. Aimons ! Aimons ! Aimons divinement et savourons la joie de se sentir libre. Et même si ce n’est que quelques minutes par jour, après quelque temps, la magie opérera et nous nous sentirons au-dessus de toutes les conditions dans un état de bien-être extraordinaire.

« Il ne peut y avoir de plus grand don que celui de donner son temps et son énergie pour aider les autres sans rien attendre en retour. » (3)

(1) Citation de Lao-Tseu

(2) Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 23 février 2016, Éditions Prosveta.fr

(3) Nelson Mandela, homme d’État, Président (1918 – 2013)

-Premier article: «Ne cessez jamais d’aimer»
-Deuxième article: «Élargissez votre amour à tout l’univers»

3 février 2021
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Bonheur

Le pouvoir du remerciement

by Daniel Dufeu 31 janvier 2021

Pour plusieurs personnes, le remerciement est très souvent lié à un acte de politesse, à une règle de bienséance, à un savoir-vivre. Bien qu’il soit très agréable à entendre, on ne connaît pas la profondeur et la force extraordinaire contenues dans le simple mot « merci ».

Remercier est un acte magique et lorsqu’on en devient conscient, le remerciement prend une autre dimension. La gratitude est un état d’esprit, une attitude, une reconnaissance pour les bonnes choses que nous avons reçues. Cette reconnaissance change notre état intérieur, elle nous rend heureux, nous remplit de bonheur et nous donne le goût de redonner à notre tour.

Il y a tant de choses pour lesquelles nous devons remercier : pour tout ce qui nous entoure, tout ce que l’on reçoit du soleil, de la nature, des êtres invisibles, pour nos familles, nos amis, pour la vie, la santé, la lumière, pour tous ces trésors inestimables de pouvoir respirer, manger, marcher, regarder, entendre, penser, aimer.

Même quand il nous arrive des désagréments, Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit que de remercier permet de surmonter les épreuves.

« Pensez chaque jour à remercier le Ciel jusqu’à sentir que tout ce qui vous arrive est pour votre bien. Dès maintenant, dites : « Merci Seigneur, merci Seigneur… » Remerciez pour ce que vous avez et pour ce que vous n’avez pas, pour ce qui vous réjouit et pour ce qui vous fait souffrir. C’est ainsi que vous entretiendrez en vous la flamme de la vie. C’est une loi qu’il faut connaître : rien ne peut résister devant la gratitude. Vous direz : « Mais comment remercier quand on est malheureux, malade, dans la misère ? Nous ne pourrons jamais ! » Si, vous pourrez, et c’est cela le plus grand secret : même malheureux, parvenir à trouver une raison de remercier. Vous êtes pauvre, vous êtes malade ? Remerciez, remerciez, réjouissez-vous de voir les autres riches, en bonne santé, dans l’abondance, et vous verrez… peu après certaines portes s’ouvriront et les bénédictions commenceront à couler sur vous. » (1)

Dans les moments difficiles, il m’est arrivé souvent d’appliquer cette méthode : de remercier malgré les désagréments et les épreuves. En le faisant, je me suis rendu compte que le remerciement agissait comme un antidote à ma souffrance et neutralisait mon sentiment de tristesse. Je me suis senti soutenu par une force invisible qui me donnait le courage d’accepter et d’avancer. J’ai aussi remarqué un phénomène extraordinaire. Le fait de remercier me permettait de monter au-dessus des circonstances et de voir les choses d’un autre point de vue. Je n’étais plus en lutte avec moi-même, mais je retrouvais la force de faire face à la situation.

Je me souviens d’un moment particulier qui se passa à la suite d’une inondation majeure survenue à mon commerce. Les journalistes couvrant la nouvelle étaient venus m’interroger en pensant que je serais découragé et abattu. Ils furent surpris lorsque je leur dis : « oui, c’est un moment difficile, mais nous sommes reconnaissants pour toutes les personnes qui sont venues nous encourager, nous aider à tout nettoyer et pour tous ceux qui nous ont soutenus moralement. Grâce à cette aide, nous avons pu reprendre nos activités rapidement. »

Cette épreuve m’a fait prendre conscience qu’il y a tellement de gens bons et désintéressés qui sont venus m’aider gratuitement et ce fut pour moi, une autre occasion de remercier.

« Dans tout ce qui vous arrive, les peines comme les joies, il y a quelque chose à découvrir pour votre épanouissement, votre compréhension de la vie. Et la gratitude est la clé qui ouvre les portes du vrai savoir. C’est pourquoi le matin, au réveil, avant de penser à quoi que ce soit, dites : « Mon Dieu, merci de m’avoir donné la vie aujourd’hui encore, afin que je puisse Te servir et accomplir ta volonté, pour ta gloire et l’avènement de ton Royaume sur la terre. » Par ces quelques mots, déjà, vous vous mettez sous la protection du Ciel, vous donnez une bonne orientation à tout ce que vous ferez dans la journée, et vous trouvez la bonne attitude à avoir devant tous les événements qui peuvent survenir. Car il ne suffit pas de dire « Merci, Seigneur » au moment où vous apprenez une bonne nouvelle, ou si vous recevez quelque chose qui vous fait plaisir. C’est partout et tout le temps que vous devez apprendre à remercier. » (2)

(1) Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensée du 3 février 2010, Éditions Prosveta.fr
(2) Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensée du 8 janvier 2012, Éditions Prosveta.fr

31 janvier 2021
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Omraam Mikhaël Aïvanhov

Élargissez votre amour à tout l’univers

by Henriette Dufeu 30 janvier 2021

– Deuxième d’une série de quatre articles.

La science initiatique nous dit que nous baignons dans un océan d’amour divin propagé partout dans l’univers. Alors pourquoi nous est-il impossible de le sentir, de le goûter et d’en faire l’expérience ?

Parce que nous avons coupé le lien avec la source de l’amour infini qui est Dieu lui-même. Nous nous contentons de trouver l’amour seulement dans le plan physique auprès de nos familles, nos enfants, nos amis, alors qu’en réalité, l’amour est une énergie distribuée dans le cosmos tout entier.

Même entourés de notre famille et de nos amis, nous ne sommes pas encore heureux, nous sentons un vide. Pourquoi ?

« Parce que le bonheur, c’est de ne pas s’arrêter sur un être, ou deux, ou dix, ou cent… mais d’aimer à l’infini. » O.M.A

Un jour, dans son jardin, le maître Omraam Mikhaël Aïvanhov m’a dit : « ne cessez jamais d’aimer, aimez tous les êtres, la nature, les anges, les archanges, élargissez votre amour à tout l’univers. »

Ces paroles pouvaient sembler abstraites, mais en les approfondissant et en étudiant l’enseignement de ce grand philosophe, j’ai compris qu’il souhaitait que je prenne conscience qu’il existe dans l’univers, toute une hiérarchie d’êtres angéliques avec lesquels nous pouvons faire des échanges et auxquels nous pouvons nous lier pour nous améliorer et développer en nous des vertus et des qualités spirituelles.

Lorsqu’on entre en relation avec ces entités sublimes, même pour quelques secondes, nous découvrons un monde d’une beauté extraordinaire, des forces bénéfiques, un amour grandiose sans limites, un sentiment de plénitude ressenti dans chaque cellule de notre être.

Voici ce que nous dit Omraam Mikhaël Aïvanhov dans le livre « De l’homme à Dieu », publié aux Éditions Prosveta.

les Hiérarchies angéliques – de l’homme à Dieu

« Entre nous, les humains, et Dieu, le Créateur, il existe un espace tellement vaste qu’il est impossible à concevoir. Mais cet espace n’est pas vide, il se compose de régions habitées par des entités spirituelles. Toutes les religions ont mentionné d’une façon ou d’une autre l’existence de ces régions et de ces entités. La tradition chrétienne, qui a repris la tradition juive, enseigne l’existence de neuf ordres angéliques : les Anges (que l’on nomme en hébreu les Kéroubim), les Archanges (les Bneï Elohim), les Principautés (les Elohim), les Vertus (les Malahim), les Puissances (les Séraphim), les Dominations (les Haschmalim), les Trônes (les Aralim), les Chérubins (les Ophanim), les Séraphins (les Hayoth haKodesch). Ces ordres angéliques sont chacun un aspect de la puissance et de la grandeur divines, mais surtout ils représentent pour nous des notions plus accessibles que le seul mot “Dieu”. Pour notre bon développement spirituel, il faut que nous connaissions l’existence de ces entités, car elles sont comme des phares sur notre route. Quand vous vous éveillez le matin, pourquoi ne pas commencer votre journée en invoquant toutes ces créatures de lumière qui montent et descendent entre la terre et le trône de Dieu ? Toute votre journée en sera illuminée… Liez-vous à elles, contemplez-les dans votre cœur et dans votre âme. En prenant de plus en plus conscience de la réalité de ces entités, vous vous imprégnez de leurs vertus, vous vous vivifiez, vous vous éclairez et vous enrichissez votre monde intérieur. »  (1)

– Comment pouvons-nous entrer en contact avec ces entités supérieures ?

En les aimant, en se liant à elles par la pensée, en leur demandant de venir nous aider, nous éclairer, nous inspirer et nous guider. « Pour connaître ces entités célestes, il faut intensifier nos vibrations afin de les mettre en harmonie avec les leurs. »

– Quel est l’avantage de s’élever et de faire des échanges avec ces entités lumineuses ?

Lorsque nous pensons aux entités supérieures, nous nous lions à leurs intelligences, à leurs vertus, à leurs qualités, à un monde de beauté indescriptible. Peu à peu, si nous arrivons à nous accorder à leurs vibrations supérieures, à vibrer à la même longueur d’onde, nous pourrons recevoir leur aide et par la loi d’affinité, attirer en nous tous ces éléments de nature supérieure.

En élargissant notre amour à tout l’univers, à tous les esprits lumineux, les entités de la nature, les hiérarchies célestes, on ne se sent plus seul, limité, abandonné. On sent une expansion dans notre conscience, une ouverture dans notre cœur qui nous donne envie d’aimer le monde entier. Lorsque nous réalisons que l’amour est distribué à profusion dans tout l’univers et que nous sommes plongés dans cet océan d’amour divin, nous ne pouvons que ressentir un sentiment de plénitude et de reconnaissance.

En faisant des échanges avec toutes ces créatures, en leur envoyant notre amour, nous recevons une abondance de bénédictions. Nous sommes alors tellement remplis et comblés qu’à notre tour, nous souhaitons distribuer et donner tout ce bonheur que nous ressentons. En essayant chaque jour de suivre ce conseil « d’élargir mon amour à tout l’univers », j’ai découvert que peu importe les circonstances de la vie, je me sens toujours soutenue, aidée et inspirée. Je sens toujours une présence divine autour de moi et en moi, qui me guide, m’éclaire, me protège et m’inspire.

Nous pouvons tous élargir le cercle de notre amour, en nous ouvrant à tous ces courants divins qui parcourent l’espace, en ouvrant notre cœur et notre âme à toutes les créatures dans les plans visibles et invisibles. C’est dans cet élargissement de la conscience et dans cet état d’amour divin que nous sentirons un épanouissement, une joie pleine et sereine, un bonheur intense, une paix profonde et une véritable libération.

Je vous invite cette semaine, à méditer cette pensée du maître Omraam Mikhaël Aïvanhov.

les Entités lumineuses – nous les attirons par notre amour

« Que vous soyez seul dans la nature ou dans votre chambre, en réalité vous n’êtes jamais seul : des entités participent à votre vie. Celui qui travaille pour le bien rencontre partout des entités lumineuses qui se réjouissent avec lui et l’aident dans les difficultés en lui faisant entrevoir des portes de sortie, des solutions à ses problèmes. La plupart du temps, cela se passe à son insu. Mais s’il s’efforce de prendre conscience de ces présences bienveillantes, il en bénéficiera beaucoup mieux. Comment attirer à vous ces entités ? Par votre amour. Le plus souvent possible, pensez à leur envoyer un sourire, un regard, un rayon de votre cœur, en leur disant : “Ô vous qui peuplez l’immensité, je vous aime, je veux vous comprendre, je veux être en harmonie avec vous.” Personne peut-être autour de vous ne s’apercevra que vous avez envoyé un message dans l’espace, mais ces entités, elles, s’en apercevront, elles recevront votre amour, elles s’en réjouiront et vous le renverront au centuple. C’est cela les vrais échanges, la vraie communion. » (2)

Pensée du 2 décembre 2016

Omraam Mikhaël Aïvanhov

(1) Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensée du 16 janvier 2014,  Éditions Prosveta
(2) Omraam Mikhaël Aïvanhov, Pensée du 2 décembre 2016, Éditions Prosveta

Premier article: «Ne cessez jamais d’aimer»

30 janvier 2021
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Conscience

Nourrir le Corps de la Gloire

by Daniel Dufeu 24 janvier 2021

Dans les deux derniers articles : le yoga de la nutrition et nourrir ses corps subtils, nous avons vu comment bien se nourrir dans le plan physique et dans les plans subtils (plans astral, mental, causal, bouddhique et atmique).

Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous, une réflexion sur le corps de la gloire, car c’est un sujet qui m’intéresse particulièrement.

Qu’est-ce que le corps de gloire et où se trouve-t-il?
Ce corps est mentionné dans les écritures, on le nomme aussi corps glorieux ou corps de lumière.

(II Cor. V, 1-2) : c’est ce corps même avec lequel le Christ apparut avec ses apôtres sur le Thabor (1)

(Coloss. II, 9-10). Et dans quel corps cette plénitude de la divinité pourrait-elle résider plus parfaitement que dans le corps de gloire dont le Christ a démontré la présence en lui sur le Thabor (2)

« La transfiguration de Jésus ne peut s’expliquer que par la manifestation de ce que la tradition spirituelle appelle le corps de gloire. Cette manifestation peut être d’une telle intensité qu’un flot de lumière semble surgir du plus profond de l’être pour embraser son corps et même ses vêtements. » (3)

C’est par le corps de gloire , le corps du Christ que l’homme devient immortel.
Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit que le germe du corps de la gloire se trouve dans le corps éthérique, qui est le double du corps physique. C’est sur ce germe que nous devons travailler, car il enregistre toutes nos pensées, nos sentiments, tous les évènements, tout ce que l’on vit.

On le nomme aussi le corps de la résurrection. Il est fait d’une autre matière, une matière éthérique, une pure lumière. Chacun de nous portons en nous-mêmes, un germe du Christ, un germe de ce corps de gloire que nous devons développer.

Comment?

Ce corps est formé seulement du meilleur de nous-mêmes : le désintéressement, le sacrifice, l’amour vraiment divin.
« Par nos pensées, nos sentiments, nos désirs, toute notre vie psychique, nous pouvons opérer des changements au cœur de nos cellules. Nous sommes habités par des milliards d’âmes, nos cellules et chacune peut ressusciter. » (4)

Le maître Omraam Mikhaël Aïvanhov nous dit :
« Jour et nuit, quand vous avez un élan désintéressé, un sentiment d’une grande générosité, quand vous êtes sincère, quand vous ressentez un amour, une douceur, une bonté, une humilité, tout ce qui est clair, limpide, qui vient du Créateur, ce sont des particules que nous envoyons vers ce modèle du temple de la nouvelle Jérusalem. Chaque jour, c’est donc nous qui y ajoutons de nouvelles particules. » (5)

Il nous dit aussi que lorsque nous avons des moments de vie spirituels très intenses, des états de conscience très élevés, des extases, des ravissements ou lorsque l’on écoute une belle musique ou que l’on contemple un spectacle d’une grande beauté, à ce moment-là, nous nourrissons notre corps de la gloire, comme une mère qui nourrit son enfant avec son sang, ses pensées et ses sentiments.

Si nous continuons à alimenter consciemment ce germe avec la lumière, un jour cette lumière jaillira dans tout notre être. Bien sûr, c’est un idéal qui demande de la patience, mais si l’être humain, au cours de ses vies successives travaille sur cette matière, il arrivera à transmuer toutes les cellules de son corps en pure lumière. C’est cela la véritable résurrection.

Chaque jour, Omraam Mikhaël Aïvanhov nous invite à ajouter de nouvelles particules , pures et lumineuses, de nouveaux éléments incorruptibles.

Cette semaine, je vous suggère de lire le livre « Vous êtes des dieux, publié aux éditions Prosveta (le corps de la gloire p 542).
Je vous invite à méditer sur la réalisation de votre corps de la gloire et à le nourrir de tout ce qu’il y a de meilleur en vous.

1- LE CHRIST ET LE CORPS DE GLOIRE – CHAPITRE III LES CORPS DU CHRIST
2- LE CHRIST ET LE CORPS DE GLOIRE – CHAPITRE III LES CORPS DU CHRIST
3- Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Vous êtes des dieux, p.543 – éditions Prosveta
4- Omraam Mikhaël Aïvanhov, « Vous êtes des dieux, p.544 – éditions Prosveta
5- Omraam Mikhaël Aïvanhov – le 10 avril 1960

24 janvier 2021
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Omraam Mikhaël Aïvanhov

Ne cessez jamais d’aimer

by Henriette Dufeu 20 janvier 2021

– Premier d’une série de quatre articles.

Lors d’une conversation avec le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, dans son jardin au domaine du Bonfin, il m’a dit ceci :

« Ne cessez jamais d’aimer, élargissez votre amour à tout l’univers, aimez sans rien attendre, aimez comme les Initiés en commençant par la nature ».

Ces simples mots déclenchèrent en moi une émotion de joie profonde, un sentiment de grande liberté, l’idée d’un idéal que je devais atteindre. Lorsque la conversation fut terminée, je les répétais sans cesse dans ma tête pour ne pas les oublier.

« Ne cessez jamais d’aimer », ces paroles sont tellement magnifiques, elles nous rappellent qu’en chacun de nous il y a une source d’amour infini et qu’il ne tient qu’à nous de la laisser couler.  Elles signifient aussi qu’en tout temps, peu importe les circonstances de la vie, essayons de ne jamais fermer notre cœur aux autres. Que les gens le méritent ou non, essayons de laisser couler vers eux, la source de l’amour. [1]

Lorsque notre source coule sans arrêt, symboliquement parlant, ce jaillissement repousse tout ce qui est sale, terne et obscur. Au lieu de vivre dans la rancœur, les déceptions et les émotions négatives, nous retrouvons notre joie et notre enthousiasme.  Vivre dans cet état d’amour rend heureux et nous sommes les premiers à bénéficier de cet état divin.

Tous les jours, essayons de nous observer, d’observer nos pensées et nos sentiments afin de vérifier si la source coule en nous, si nous sommes dans un état d’ouverture envers les autres. Prenons le temps d’écouter cette source, ce chant de l’amour infini, si pur, si doux qui murmure dans notre cœur :  « Ne cessez jamais d’aimer »

« Parce qu’on les a déçues, on leur a fait du mal, combien de personnes décident de fermer définitivement leur cœur aux autres ! Eh bien, voilà la plus mauvaise décision ! Quoi que vous ayez à souffrir, ne cessez jamais d’aimer. Car l’amour en vous est une source, et si vous décidez de l’empêcher de couler, c’est d’abord vous qui allez-vous dessécher. Bien sûr, personne alors ne pourra plus vous abuser, vous décevoir, mais l’eau de votre source spirituelle ne coulera plus et c’est la vie que vous perdrez. Oui, car lorsque vous laissez votre source se tarir, le monde divin se ferme à vous et vous devenez pauvre et vide. D’un point de vue éducatif, il est parfois utile de se fermer pour un temps envers quelqu’un, pour lui donner une leçon dont il a besoin, mais il est très nuisible de se fermer envers les humains en général. Que les gens le méritent ou non, laissez couler en vous la source de l’amour. Vous direz que s’ils ne méritent pas qu’on les aime, il est juste de ne pas les aimer. Ne vous préoccupez pas tellement de ce qui est juste ou injuste : pratiquez cette magnifique injustice de l’amour, sinon vous deviendrez un désert ! »

Omraam Mikhaël Aïvanhov, pensée du 11 décembre 2016 – Éditions Prosveta.fr

[1] Je sens le besoin d’apporter une nuance dans mes propos, je parle ici de l’amour spirituel, car il ne s’agit pas de s’accrocher à une relation toxique qui nous fait souffrir, mais de se rappeler que même si parfois nous devons nous fermer temporairement à certaines personnes, il faut continuer de laisser couler notre amour sur tous les êtres et espérer le meilleur pour chacun d’eux.

Deuxième article :  élargissez votre amour à tout l’univers.

20 janvier 2021
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Méditation

Nourrir ses corps subtils.

by Daniel Dufeu 17 janvier 2021

Pour faire suite à mon dernier article sur le yoga de la nutrition, je voudrais vous partager une petite anecdote. Lors d’un rendez-vous avec Le Maître en 1983, pendant la conversation, il s’arrêta et me dit : « le disciple doit se nourrir, vous devez manger sinon si c’est le Maître qui mange, c’est lui qui va grossir et vous resterez le même. »

Bien sûr, ces paroles étaient symboliques, car il ne parlait pas du plan physique. Il m’indiquait que je devais me nourrir dans d’autres plans. Il voulait attirer mon attention vers un autre travail : comment se nourrir dans les plans subtils. Je devais donc approfondir cette question.

Dans la collection des œuvres complètes de l’œuvre d’Omraam Mikhaël Aïvanhov, il explique dans le tome 17 dont le titre est « Connais-toi toi-même », la structure de l’être humain et ses différents corps et que chacun de ces corps subtils a besoin d’une nourriture particulière correspondant à son plan.
Il nous dit que : « pour que chaque principe puisse atteindre son idéal, il a besoin d’être alimenté, nourri, renforcé et il faut lui donner la possibilité de subsister afin qu’il continue à se manifester . » [1]

Il faut donc trouver la meilleure nourriture pour alimenter chacun de nos corps.

* Pour le corps physique, il est important de choisir la nourriture la plus pure, la meilleure, la plus vivante ce qui donne à notre corps, la vigueur, la vitalité et la santé.

* Pour vivre dans la chaleur, la joie et le bonheur, le corps astral, c’est-à-dire le corps des sentiments, a besoin d’aimer et de faire des échanges. Lorsque l’on aime, notre cœur est nourri. Mais encore là, on peut le nourrir de toutes sortes de sentiments, mais pour trouver le bonheur, il est préférable de se nourrir des meilleurs sentiments, les plus nobles, le plus désintéressés et les plus sincères.
Lorsque nous apprenons à aimer et à faire des échanges de façons plus subtiles et plus spirituelles, nous trouvons une satisfaction et une joie stable, simplement en se promenant dans la nature, ou dans un regard, une parole, un chant, une musique, un sentiment désintéressé, etc.

* L’idéal du plan mental ou corps mental est de connaître et de comprendre le monde qui nous entoure. Pour atteindre cet idéal, l’intellect de l’être humain doit se nourrir de pensées. Encore là, on peut se nourrir de pensées ordinaires, mais si nous souhaitons progresser spirituellement, nous devons étudier, méditer et approfondir les connaissances initiatiques, c’est-à-dire, alimenter notre intellect supérieur lié au corps causal.
Le Maître nous dit que : « seule la sagesse peut nourrir votre intellect des meilleures pensées et il obtiendra la lumière qu’il cherche. » [2]

* L’être humain possède encore deux corps supérieurs auxquels ils ne pensent pas souvent: l’âme qui correspond au corps bouddhique et l’esprit qui correspond au corps atmique.

* L’âme a besoin de s’élargir, de se fusionner, de se dilater à l’infini, mais pour atteindre cet idéal, elle a besoin d’une nourriture. Cette nourriture est liée à notre conscience supérieure : l’altruisme, la compassion, l’impersonnalité, la contemplation, l’abnégation, la prière, tout ce qui nous pousse à dépasser notre ego.

* Quant à notre esprit, son idéal est de vivre dans l’éternité. L’esprit a besoin d’être libre, de couper tous les liens qui le retienne enchaîné. Sa nourriture est la liberté, mais une liberté supérieure.

Omram Mikhaël Aïvanhov nous dit que : « chaque vérité que vous arrivez à obtenir sur tel ou tel sujet vous donne la possibilité de vous libérer. Mais la vérité, on ne peut pas la trouver n’importe où, dans la première boutique venue : il y a une activité, un travail à fournir pour posséder cette vérité et ce travail c’est l’identification avec le Créateur. Dans cette identification on s’approche de Lui, on se fusionne, on devient un avec Lui et on possède la vérité, on est libre! » [3]

En conclusion je dirais que c’est le programme de toute une vie, que le disciple doit se nourrir sur tous les plans. Le Maître donne la nourriture (le savoir), mais c’est à nous de le digérer, de l’intégrer dans notre vie quotidienne. Pour progresser spirituellement, il ne suffit pas d’emmagasiner des connaissances, il faut les mettre en pratique, les appliquer, les vivre, les incarner.

À mon prochain article, j’aimerais échanger avec vous sur la façon de nourrir son corps de la gloire.

1- Connais-toi toi-même, Omraam Mikhaël Aïvanhov – éditions Prosveta.fr p.15
2- Connais-toi toi-même, Omraam Mikhaël Aïvanhov – éditions Prosveta.fr p.20
3- Connais-toi toi-même, Omraam Mikhaël Aïvanhov – éditions Prosveta.fr p.25

17 janvier 2021
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Amour

Suite au départ d’un ami, une réflexion sur la mort.

by Henriette Dufeu 13 janvier 2021

Suite au départ dans la lumière d’un ami très cher, j’ai eu envie de partager avec vous, quelques réflexions sur la mort.

Certes, ce n’est pas facile de dire au revoir à ceux que l’on aime, surtout lorsqu’un décès arrive subitement, mais au-delà de notre chagrin, existe une réalité dont nous devons nous souvenir, un monde où l’âme libérée du corps physique peut se fondre dans l’espace infini et se fusionner avec l’Âme universelle.

La première fois que j’ai fait face à la mort, j’avais deux jours. Je venais de descendre sur terre et ma mère montait au ciel. Comme elle était dans le coma lorsque je suis née, nous avons dû nous croiser quelque part entre deux mondes, le temps d’une inspiration, le temps d’une expiration.

J’ai un lien évident avec la mort, je suis née, un 2 novembre, le jour de la commémoration de tous les défunts. Après la césarienne, ma mère n’a jamais repris connaissance et elle est décédée deux jours plus tard. Depuis ma plus tendre enfance, la mort était une réalité concrète faisant partie intégrante de la vie.

J’ai accompagné plusieurs personnes vers l’autre monde, des amis, ma sœur, mes parents, des gens que je connaissais à peine qui m’ont demandé d’être là, près d’eux, lors de leur départ. Bien que parfois ce fut fort émouvant, j’ai toujours senti que c’était un immense privilège de recueillir le dernier souffle d’un être cher, de lui tenir la main lors de son passage dans l’au-delà. Ici, tout s’arrête, le silence. De l’autre côté, la joie de l’âme libérée des limitations du corps physique qui se retrouve baignée dans la lumière. Ici sur terre, c’est la mort, de l’autre côté c’est une naissance.

Ma relation avec la mort a beaucoup changé au fil des années , tous ces moments sacrés, ces expériences vécues ont élargi ma conception de celle-ci et m’ont confirmé avec certitude qu’en réalité, la mort n’existe pas. Que l’être humain vient s’incarner sur la terre pour très peu de temps, qu’il s’instruit, étudit, travaille, fait des expériences puis il repart. L’âme quitte l’enveloppe humaine, retourne dans le monde invisible, mais toutes les expériences qu’il a vécues continueront à le suivre non seulement dans l’au-delà, mais encore quand il reviendra s’incarner à nouveau. C’est une succession d’allers et de retours entre ici-bas et l’au-delà.

Je vous invite à lire quelques pensées du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov sur cette question. Il nous invite à prier pour les défunts, à leur envoyer notre amour, à penser qu’ils se libèrent et qu’ils s’élèvent de plus en plus dans la lumière. Il nous dit que : « si vous les aimez vraiment, sachez que vous serez un jour avec eux. C’est la vérité. Combien de fois je vous l’ai dit : là où est votre amour, c’est là que vous serez un jour.»

L’amour plus fort que la mort 
«Que la disparition d’un être cher soit aussi très douloureuse, je ne dirai jamais le contraire; moi aussi je l’ai éprouvée, et surtout si cette disparition se produit brutalement. Mais l’amour permet de la surmonter. Vous pensez, au contraire, que plus on aime, plus on souffre ? Sur le moment, oui, sans aucun doute. Mais si vous avez véritablement aimé un être, la mort ne peut pas vous séparer de lui, avec le temps une autre forme de relation se crée entre lui et vous, vous le sentez comme une présence constante. Et la nuit, pendant que vous dormez, vous êtes aussi avec lui, votre âme va le rejoindre. Le matin, au réveil, vous ne vous souvenez peut-être pas de cette rencontre, parce que les voyages de notre âme pendant le sommeil ne parviennent que rarement à notre conscience, mais avec le temps, vous ressentirez de plus en plus la force de ce lien. Dieu n’a pas fixé de limites à l’amour. L’amour est plus fort que la mort. Les êtres qui se sont aimés d’un amour véritable ne se quittent jamais, leur âme franchit tous les obstacles de la matière. »
Pensée du 2 novembre 2014
Omraam Mikhaël Aïvanhov

La Vie après la mort – nous irons dans les régions vers lesquelles nous avons dirigé nos pensées pendant notre existence terrestre.
« Vous voulez savoir où vous irez en quittant la terre ? C’est simple : vous serez naturellement attiré par les régions vers lesquelles, tout au long de votre existence, vous aurez dirigé vos désirs. Si vous employez vos énergies à demander l’intelligence, l’amour, la beauté, et à les réaliser dans cette vie, soyez absolument sûr qu’aucune force ne pourra vous empêcher d’aller les trouver dans ces régions auxquelles votre cœur aspire. Celui qui, refusant l’idée d’une vie après la mort se permet toutes sortes de transgressions pour satisfaire ses convoitises, n’a aucune idée des souffrances qui l’attendent dans l’au-delà. Tandis que celui qui cherche à se mettre chaque jour en accord avec les lois divines, entre en relation avec les esprits de la lumière, et ces esprits viennent s’installer en lui : puisqu’il les a attirés, ils créent avec lui une association. Plus tard, quand il quittera la terre, quand son corps physique se désagrégera et que toutes les particules qui le composent iront à nouveau rejoindre les quatre éléments, il se retrouvera dans l’autre monde en compagnie des esprits qu’il avait attirés. Ainsi, sans le savoir, sans connaître encore tous les amis qui en feront partie, chacun de vous est en train de travailler à former la société dans laquelle il vivra dans l’au-delà. Voilà l’explication de ce que les religions ont appelé l’Enfer et le Paradis. »
Pensée du 30 septembre 2014
Omraam Mikhaël Aïvanhov

Cet ami très cher, vit sûrement dans un monde rempli de bonté, de gentillesse, de générosité, d’altruisme, de compassion, de spiritualité, d’amour et de lumière car ce sont toutes ces qualités qu’il a manifesté pendant son passage sur terre. Ce fut un privilège de partager son amitié.

13 janvier 2021
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Conscience

Le yoga de la nutrition

by Daniel Dufeu 10 janvier 2021

Le Maitre Omraam Mikhaël Aïvanhov nous a partagé une expérience qu’il a faite durant sa jeunesse. Comme sa famille n’était pas très riche, parfois pour le repas, il n’y avait qu’un morceau de pain et qu’un morceau de fromage. Malgré ce dîner modeste, avec amour et reconnaissance, il s’exerçait à mastiquer longuement les aliments, jusqu’à ce que la nourriture disparaisse dans sa bouche. Il constata alors qu’en mangeant consciemment, il obtenait ainsi une énergie formidable. C’est en observant les effets bénéfiques sur lui-même, que plus tard, le Maitre a instauré, le yoga de la nutrition.

Il considérait le geste de manger comme une cérémonie magique et que pour retirer des aliments les éléments les plus subtils, il fallait mastiquer longtemps, méditer, aimer la nourriture, respirer profondément (ce qui nourrit le corps éthérique), et savoir remercier.

Il conseillait, lors de la préparation des repas, d’imprégner les aliments de sentiment d’amour et de reconnaissance et même de prononcer des paroles positives et bienveillantes.
« En épluchant les légumes, chantez pour être dans un état d’harmonie, pour que tous ceux qui mangent ces légumes se lient avec Dieu, avec le Créateur. » le 31-08-1963

Il m’est arrivé souvent de méditer sur les couleurs des aliments, d’être émerveillé de la diversité des formes, des parfums et des saveurs. Souvent je pense avec reconnaissance que le soleil a fait mûrir ces fruits si délicieux et qu’Il a distribué tant de richesses pour tous les humains.
Comment ne pas être émerveillé devant une assiette remplie de couleurs! Comment ne pas être rempli de gratitude devant cette communion vivante!

Le yoga de la nutrition est un exercice accessible pour tous, car nous mangeons trois fois par jour. Nous avons donc trois fois par jour, l’occasion de nous exercer. Ce yoga se pratique dans le silence, car le calme et le silence nourrissent notre système nerveux. Il est donc important d’utiliser ce moment pour faire une pause, surtout à notre époque où le rythme de la vie est souvent rapide et intense. C’est aussi une occasion d’exercer notre maîtrise, en se concentrant sur nos gestes pour déplacer les couverts et les assiettes sans les heurter et sans faire de bruit.

Au cours d’un repas, afin que la nourriture s’ouvre à nous, utilisons ce moment pour éveiller des sentiments de reconnaissance envers tous ceux qui ont préparé ce repas, envers ceux qui ont cultivé la terre qui nous donne toutes ces variétés de légumes et de fruits et surtout envers le soleil qui a imprégné ces aliments de lumière. En mangeant avec gratitude, nous ressentons un état d’harmonie et de bien-être qui se prolonge toute la journée.

J’ai souvent constaté la différence entre un repas pris avec conscience et un repas pris rapidement sans être attentif. Dans le premier cas , ma journée se déroule avec calme, clarté et maîtrise. Dans le deuxième cas, j’ai tendance à manifester de la nervosité, de l’agitation et je me sens plus tendu.

Alors, de plus en plus j’essaie durant les repas de mettre tout de côté : tracas, soucis, difficultés, agitations, pensées ordinaires, pour être présent et pleinement conscient de ce travail extraordinaire. Les repas sont devenus pour moi, des moments de méditation, de calme et de gratitude.

« Lorsqu’il s’agit de recevoir de la nourriture ses particules les plus subtiles, il faut être conscient, éveillé, plein d’amour. À ce moment-là, l’organisme tout entier est prêt â la recevoir d’une façon si parfaite, que la nourriture à son tour se sent touchée et déverses ses richesses cachées. Si vous savez accueillir quelqu’un avec beaucoup d’amour, il s’ouvre il vous donne tout. La nourriture aussi s’ouvre ou se ferme d’après notre attitude, et quand elle s’ouvre elle nous offre ses énergies les plus pures, les plus divines. » Omraam Mikahël Aïvanhov.

Extrait du livre: le yoga de la nutrition (page 39-40)
https://www.prosveta.fr/le-yoga-de-la-nutrition?bc=search

10 janvier 2021
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À propos de moiHenriette Dufeu

Je suis ce qu’on appelle une multi-passionnée : de musique, de chant, de piano, de guitare classique, de méditation, de contemplation, de ballades dans la nature, d’informatique, de jardinage, d’alimentation vivante, de voyages, de vie intense… Mais au-delà de tout, c’est l’Enseignement du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov qui a changé ma vie et qui peut, si vous le souhaitez, changer la vôtre.

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